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viernes, 23 de abril de 2010

On ne peut pas faire plus de deux choses à la fois (ils veulent dire, les HOMMES....)

On ne peut pas faire plus de deux choses à la fois

Grâce à l'imagerie médicale, des chercheurs français  (LES HOMMES) ont démontré les limites du cerveau mais aussi ses extraordinaires performances.
On dit souvent que Napoléon était capable de faire plusieurs choses à la fois. (PEUT ETRE NAPOLEON ETAIS UNE FEMME...)
Étienne Kœchlin (Inserm/École nationale supérieure) n'en croit pas un mot. Pas étonnant, il vient de publier avec Sylvain Charron une étude extrêmement fouillée où il démontre que le cerveau humain n'est pas capable de faire plus de deux choses en même temps (Science, 16 avril 2010). «Napoléon donnait cette impression parce qu'il avait sans doute une très bonne mémoire. Il devait pouvoir passer d'une chose à l'autre sans transition», avance le chercheur. Chacun des deux hémisphères cérébraux ne pouvant gérer qu'une tâche à la fois - c'est une limite indépassable - le cerveau n'est donc en mesure de coordonner qu'un maximum de deux actions en parallèle et successivement.Les deux chercheurs s'appuient sur une expérience en laboratoire avec une trentaine d'étudiants volontaires et un appareil d'imagerie fonctionnelle (IRM). «Cela peut paraître très simple au départ mais les concepts que l'on utilise sont très abstraits», reconnaît sans peine Étienne Kœchlin. Leur démonstration nécessite en effet quelques explications.
Faire deux choses à la fois, cela nous arrive tous les jours, comme faire la cuisine tout en répondant au téléphone ou conduire une voiture tout en discutant avec un passager. Il ne faut surtout pas confondre ce type d'action avec des actes automatiques comme de regarder quelque chose ou de marcher dans une pièce. La notion de «tâche» ou d'action, utilisée dans cette étude, est bien particulière. Les chercheurs en neurosciences considèrent par exemple que conduire une voiture ou jouer du piano constitue globalement une tâche alors que pourtant ces activités sont complexes et nécessitent de faire beaucoup de choses à la fois, ce qui n'est possible qu'après un apprentissage plus ou moins long. «On engage une action ou on s'engage dans une tâche quand on a un but, un objectif, une intention délibérée», souligne Étienne Kœchlin.
C'est seulement au cours des dernières années que les avancées de l'imagerie médicale fonctionnelle ont permis de découvrir que la réalisation des tâches se fait dans la partie frontale du cerveau (notre infographie). La notion de double tâche, elle non plus, n'est pas nouvelle, mais on ne savait pas encore quels mécanismes cérébraux elle engageait.
Le test est simple. Les chercheurs ont demandé à des volontaires de reconnaître, au milieu de toute une série de lettres en désordre certaines séquences bien précises. Une récompense à la clé permet de bien visualiser la zone de motivation sur l'image cérébrale (le but).
Une zone coordinatrice
Quand un individu effectue un seul test, les zones frontales des deux hémisphères sont activées. À ce moment-là, il y a donc une communication entre les deux hémisphères. Mais quand le volontaire effectue deux tâches en parallèle, Étienne Kœchlin et Sylvain Charron ont découvert que chacun des deux hémisphères prend en charge une seule des deux tâches, de manière exclusive, comme si chaque lobe poursuivait son propre but.Dans le même temps, dans la partie la plus frontale, une zone est activée qui coordonne les deux activités. En fait, elle garde en mémoire les deux tâches et permet au cerveau de les gérer successivement. Mais il semble qu'il ne peut pas faire plus. En effet, quand les volontaires ont été soumis à un troisième test en même temps, ils ont été perturbés et beaucoup ont abandonné une des deux tâches qu'ils avaient à suivre.La façon dont le cerveau parvient à gérer plusieurs tâches à la fois est une question classique en neurosciences. Le zapping de plus en plus effréné auquel se livrent tous les accros des multimédias renforce toutefois l'intérêt de la recherche dans ce domaine. «Effectivement, il y a deux contraintes opposées que la région frontale doit gérer: la flexibilité et, en même temps, la persévérance. C'est vrai qu'aujourd'hui notre environnement privilégie la flexibilité, mais on ne sait pas du tout comment le cerveau va s'y adapter», explique Étienne Kœchlin.
(LES COMMENTAIRES FAIT EN ROUGE, SONT VENUS DIRECTEMENT DE L´AUTEUR DE CE BLOG...)
http://www.lefigaro.fr/sciences-technologies/2010/04/15/01030-20100415ARTFIG00824-on-ne-peut-pasfaire-plus-de-deux-choses-a-la-fois-.php

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