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domingo, 1 de junio de 2008

L´IMPORTANCE DE N´AVOIR PAS UN TELEPHONE PORTABLE

L´IMPORTANCE DE NE PAS AVOIR UN TELEPHONE PORTABLE

Tu habitais dans un sms que ne s’était jamais envoyé. Dans une ville qui sortait le matin pour aller travailler et qui retournait chez elle pour jouer une partie de échec. Tu illuminais la nuit avec une timidité verte qui dormait dans une boite de parfum Dior. On a coïncidé par hasard a l’ombre du chien qu’on a jamais eu. A l’ombre du temps perdu. Que l’on voulait récupérer. Ou que l’on voulait perdre plus encore.Tu n’avais pas de téléphone portable. Parce que ta religion te l’interdisait. Ou parce que il n’y avait aucun fait exprès pour toi. Les téléphones portables sont toujours embêtants. Sauf pour tout le monde. Mais oui pour toi. Probablement aussi pour moi. Mais j’en avais un.
Par contre, mon téléphone sans ton téléphone ne voulait rien faire. Mon téléphone était fâché. Il boudait. Il était en grève. Il était en colère. Et a la fin, il a décidé de se suicider car sans le tien il s’ennuyait dans la vie. Il s’est suicidé en mangeant un gâteau de banane. Et il était allergique a la banane. Comme ça il est mort. Il est parti au ciel des téléphones portables. Maintenant il occupe un poste d’électricien la bas. Et il n’est pas trop mal.L’été est arrivé d´un seul coup dans ma chambre. Et tu es arrivé avec. Sans prévenir. Sans planifier. Sans obligations. La lune mangeait des saucisses jaunes et des œufs bleus qui sautaient tout le temps et que tu ne voyais pas.Ton regard était plein de curiosité et d’intelligence. Tes phrases fredonnaient des chansons vieilles et connues.On a décidé de sortir boire un petit café. Les rayons de soleil dardaient la conversation et montaient l’imagination entre nous deux. La table si petite montrait les tasses chaudes de café. Mes doigts pouvaient toucher tes mains et tu ne semblais pas être plus distant. Plutôt tes doigts cherchaient mes mains. L’odeur du café s´accrochait a nos envies. La température nous a poussés à émigrer vers la plage.Une petite valise, une voiture et un petit appartement nous attendaient pour passer un weekend a la mer. Je portais une blouse ouverte derrière, fermée seulement avec un lacet sans rien dessous et une petite jupe. Tu étais habillé avec un t- shirt léger en couleur beige.Les premiers kilomètres courraient sous notre conversation et une chaine de chansons couvertes de vanille. Tu conduisais et je pouvais voir ton profil et ton cou que m´attiraient énormément. Je me suis débarrassée du ceinture de sécurité et je t’ai embrasé le cou avec mes lèvres. En même temps mes mains caressaient ton torse sur le t-shirt. Mes mains voyageaient à travers tes émotions et ton cœur battait plus et plus fort contre toi. Ton pied poussait plus fort sur l’accélérateur et il a fallu que tu te concentres pour éviter une possible catastrophe. Tu as pris le volant fortement et tout le paysage éternuait autour du bleu des ailes d’un papillon transparent.J´ai cherché ta peau sous tes vêtements. Ta peau tiède recevait mes caresses avec toute la réceptivité qu’un corps puisse admettre. J’ai fait marcher ma langue sur ta poitrine pendant que tu conduisais. J´ai descendu pour investiguer un peu plus un ciel d’émotions qui s’augmentaient sur une montagne de sucre avec l’énergie d’un volcan. Un groupe d´étoiles faisaient une dune douce qui voulait se libérer. J’ai ouvert la porte de ton désir et un fruit dorée de passions s’est libéré et réveillé. J´ai mis une position sur toi. Tu me caressais la nuque sans arrêter de diriger la voiture. Ça, c´était excitant et plein de tendresse.J´ai pris entre mes mains ce petit montagne de confiture et j´ai caressé avec douceur.Les kilomètres lançaient des boites de petits pois contre les radars ivres qui voulaient rien écouter. Je ne voyais pas la route. J´attendais que toi, oui.Ce nouvel fruit qui venait de naitre se réveillait plus chaque fois. J´ai passé la langue de sa base a la partie plus haute de sa géographie. Ma langue dessinait des gouttes de miel à chaque petit coin.Ton corps tremblait avec ce contact. J’ai dirigé cette partie jusqu’à mes lèvres qui ont touché légèrement pour commencer à la déguster. Ce petit fruit est entré dans ma bouche. Je pouvais la sentir chaude, dure, humide, douce. Elle entrait et sortait le plus profondément en moi.Je pouvais écouter tes soupirs, ton corps tendu et excité. Au bord de perdre la sagesse. Mes doigts cherchaient encore des autres parties plus cachées, plus profondes. Qui aidaient plus encore à retrouver la folie. Je pouvais me sentir autant excitée que toi. Tu as défait le lacet de ma blouse. Et tu touchais mon dos tout nu. Tu as cherché d’ autres lieux de mon corps et avec la blouse ouverte tu caressais ma poitrine.Ma bouche continuait à explorer ton plaisir et mes mains trouvaient des petites brioches spongieuses que je pouvais toucher et mesurer avec mes doigts. Avec ma main. Comme on touche deux morceaux de nuages tombés d´un espace sucré.On dirait que j´ai trouvé un autre nouveau nid de sensations excitantes, désirées, cachées et heureuses. Ma bouche tombait dans des nouvelles chorégraphies pour interpréter une nouvelle symphonie en coopération avec mes doigts, mes lèvres et mes mains. La dance exotique durait déjà un temps qui avait vu le commencement et qui devais déjà voir la fin.L´intensité de mes caresses se faisaient plus agitée. La rapidité devait être plus vertigineuse. Ta nuque tombait contre le siège de la voiture et tes mains prenaient fort le volant. Les deux mains. On dirait que ton corps bougeait sous ta peau. Tes jambes tremblaient avec la quête du plaisir plus proche à chaque instant. Je le savais et tu le savais.Il n’y avait rien à dire. Seulement ta voix qui disait mon prénom. Du bout de tes doigts jusqu’a ta tête, ton corps arrivait au firmament des extases. Tu perdais une partie de ta vision, et tu ralentissais la voiture. Tes yeux se fermaient un laps de petites secondes, ta respiration était courte et profonde. L’humidité de ton fruit parlait d’une explosion proche a venir. Je pouvais le sentir dans ma bouche, dans moi, et j´ai compris que jouer avec tes doux brioches tendrement mais intensément aidait à te faire arriver à une certaine folie. D´un seul coup, un troupeau de graines de soleil liquides sont sortis avec une force magique aidé de convulsions transparentes, au chocolat, qui te transportaient directement au ciel. La bas, dans une voiture que simplement se dirigeait à la mer. Entre nous deux naquit le plaisir. Inventé que pour nous.

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