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sábado, 14 de junio de 2008

CHAPITRE 3: QUAND LA MOUSSE SE FAIT DES PHOTOCOPIES A LA NUIT


Chapitre 3 : QUAND LA MOUSSE SE FAIT DES PHOTOCOPIES A LA NUIT

Le soleil se couche au travers de la moustache d´un chat qui chantait sur l´horizon. On le regardait de loin assis devant la mer. J´étais devant toi et je plaçais mon dos sur ta poitrine humide après d’avoir touché l´eau de la mer. Tu serrais ma taille et baladais tes mains sur mes hanches. Je pouvais entendre la voix de ton cœur qui brisait la musique de concupiscence.
L´air était plus frais et on a décidé de retourner à l´appartement. On a marché petit à petit en profitant de chaque second comme si cela devait être la dernière fois que tout existait.
Après avoir pris une douche on est sorti et nous avons décidé de dîner dans un petit restaurant situé à coté de l´océan.
Le restaurant typique de mer nous affichait la nourriture traditionnelle du pays. Les poissons s’exhibaient différents, bien organisés dans l´assiette que le serveur nous avait apportée.
Tu buvais un vin que tu avais commandé tandis que moi je buvais de l´eau minéral.
Ma salade est venue et les tomates bondissaient entre elles euphorisées par l´ambiance qui régnait entre les membres de l´assiette. Tu savourais les différentes sortes de poissons et on devisait de tout.
A la fin j´ai voulu, comme dessert une glace composée de différents parfums. Tu t’es décidé de faire la même chose.
Je prenais très délicatement la glace et je t´ai offert une petite bouchée que tu as aimé. J´ai joué avec mon doigt couvert de glace et je l´ai passé sur tes lèvres. Tu as fait la même chose avec un autre morceau de ta glace et je l ´ai dégusté lentement avec ton doigt dans ma bouche que j´ai caressé, que j´ai fait naviguer sur mes lèvres chauds et prêtes.
Tes mains ont cherché mes jambes sous la table. Tu as câliné la peau douce de mes cuisses sous ma petite robe. Une bretelle de ma robe est tombée et un de tes baisers s’est déposé sur mon épaule nue. J´ai approché ton visage au mien et on a complètement oublié qu´il y avait des gens autour de nous. On s´en fichait.
Ta bouche avait la saveur de la glace et je l´ai goûté avec des gestes assurés et en même temps timides. Je pouvais toucher la partie devant de ton cou si masculin, sexy et parfumée.
Ma main est descendue jusqu´à tes genoux sur le pantalon déjà saoul d´envie. J´ai monté en chassant des centaures et j´ai trouvé le plus bel enclos parsemé d’étincelles. On dirait que cette partie de ton pantalon se faisait plus petite. Avec plus de baisers le centaure serré, grondait de plus en plus. Je le dorlotais avec la force que tu voulais. La glace s’évanouissait à cause de la chaleur qui régnait entre nous.
Quand on a fini ces jeux interminables et nous décidâmes de partir. Tu m´as demandé d’attendre un peu avec une complicité évidente.
Quand les effets de cette impudicité flottante furent passés on est sorti. La lune inexpérimentée nous regardait jalouse. Elle s´est dispersée en petit morceaux pour se mélanger avec nous et voir si ce que nous ressentions était contagieux.
On est passé par une petite boutique où je t´ai demandé d´entrer. J´y ai alors acheté un dessert, un de tes favoris et aussi un de mes miens, une mousse au chocolat. Si tu ne me connaissais pas si bien tu aurais pu penser à une simple envie de ma part. Et oui, c’était une envie.
Nous arrivâmes à l´appartement et tes envies cachées se libérèrent dés que la porte fut fermée. Tu m´embrasse sans douter et je me laisse embrasser. Tu me prends dans tes bras et tu m´approches jusqu´à ta bouche. Tes bras me font monter jusqu´a toi. Mes pieds ne touchent plus le sol et je m´accroche à ton cou.
Tu me diriges jusqu’au lit. Tu me déposes sur les draps et joues avec ta bouche ondulant sur mes jambes. Tu montes de plus et plus. Tu fais disparaître ma robe et tu jettes ta chemise.
Je m´approche à ton pantalon et je l´aide à disparaître pendant que tu laisses voir mon soutien gorge noir transparent. Tu fixes ma poitrine sur le tissu en soie.
Je regarde ton corps qui bouge pour me chercher, pour investiguer plus dans les coins à la recherche des trésors cachés.
Enivré par le désir tu touches mon cou avec tes mains. Tu me domines et je n´arrive pas à retenir mes gémissements.
Avec toute la douceur d´un nuage du ciel, je te dirige jusqu´au centre du lit. Je te fais reposer là-bas, ta tête sur un oreiller muet tombe avec ta décision pour me laisser te caresser avec ma liberté roulée autour de ton ardeur.
Je me place sur toi. Je prends tes mains et les dirige jusqu´a mon ventre, ma taille et mon buste. Peu à peu je me débarrasse du noir de ma lingerie pour te montrer ma peau blanche et tendre. La position c´est affolant car nos peaux se touchent très fortement, je peux sentir sous moi tes forces qui changent, ton sang qui revient, dures, érectiles.
Une partie de toi est pressée pour arriver à escalader ton ciel, mais une autre partie de toi se laisse faire.
Je t´embrasse avec des petits bisous sur tes lèvres, sur ton front, sur tes joues. Je change les odeurs des sentiments par une tendresse d´enfance.
Je saute du lit pour chercher le dessert que l’on n’a pas goûté réellement. Tu vois sortir mon corps petit et agile, sensuel et extroverti. En quelques secondes j´arrive avec la mousse et un foulard en soie bleue. Je t´attache à la partie haute du lit. Tu as une totale confiance en moi, comme si c´était possible de ne pas l´avoir.
Je te couvre de baisers nus, de baisers ronds, baisers échappés d´une grève de riz, baisers immesurables.
J´utilise mes doigts pour te faire goûter la première bouchée de mousse. Tu la dégustes entre mes lèvres et mes doigts. Très délicatement. Interminablement. Tu adores ça et je le sais.
Je commence à te couvrir de mousse les chevilles jusqu´à tes jambes, la mousse court sur tes cuisses et ton torse. Comme une tartine féerique couverte de confiture d´orange, ma confiture favorite. C´est toi la tartine. Chaude, dorée, perturbée.
Ma langue se décide à marcher sur ta peau….

Ton corps bouge légèrement mais tu comprends que c’est mieux te laisser faire.
Ma langue commence à connaître tes chevilles très lentement. Je déguste le chocolat comme si c’était ma seule nourriture et j’avais une faim éternelle. Ma route me dirige. Mon corps lévite sur ton corps avec le jeux de monter l’échelle de ta peau. Ma bouche se ballade sur toi dans le chemin d´investigations désespérantes.
Je peux sentir les muscles contractés par le plaisir. C’est excitant et plein d’émotions. J’arrive à ton centre et mes lèvres se pilotent à cette fraction. Je caresse délicatement et je continue avec ton torse. Il y a le parfum du chocolat à mes lèvres et je me déplace jusqu’à ta bouche qui me cherche, désespérée. Je la touche avec mes petits doigts avec une tendresse extrême. J’approche ma peau et je me glisse sur toi comme une très fine anguille.
Tu peux sentir chaque coin de mon corps sur toi. Tes envies montent fortement avec la forme d’un arbre de l’olympe, meublé d’existence émoulu et d’énergie fourbue. La friction comme un massage invisible galope de mes jambes à mes épaules toutes nues.
Mon ventre peut sentir toutes les vibrations de ton ventre. Mon estomac se glisse encore plus, avec des ondes aquatiques. Mes seins s’approchent de ta bouche. Tu les regardes avec leur forme et couleur qui folâtrent avec ton excitation augmentée à chaque seconde. C’est comme une boisson douce qui avance vers toi. Tu les cherches avec impatience et arrives à les avoir. Tu bois de cette partie comme d’une fontaine surnaturelle et illusoire.
On ne peut écouter que la musique des vagues dehors. On dirait que la mer sent aussi l’excitation extrême que l’on exprime entre nous. Le timbre musical des vagues se mélange avec ta voix qui gémit perturbée par le bonheur.
Je lèche chaque coin de ton corps. Il n’y a rien que je n’ai pas connu. C’est fait. Ta stimulation touche un ciel fait que pour toi et tes mains me demandent leur liberté.
Tu ne peux que regarder ce que tu désires. Je me soulève. Tu observes ma taille fine et ma poitrine levée, rosée, revigorée. Je bouge mes hanches pour chercher d’autres places inexplorées. Pour chercher plus. Pour te donner ce que nous sommes anxieux d´avoir.
Je touche avec la pointe de mes doigts ton torse de chocolat. Très petit à petit. Tu ne peux pas me toucher avec tes mains. Mais on cherche d’autres départements qui peuvent aussi bien se communiquer. Mais pour ça c´est moi qui dois le décider. Ton regard me prie d’arriver à ce point. Mon sourire te répond « on verra ».
Je me tourne avec la surprise dans tes yeux. Les nouveaux cotés de plaisir s’ouvrent devant nous. Maintenant tu peux observer mon dos, ma nuque, mes épaules.
Je caresse tes jambes avant de trouver ton arbre qui a grandi davantage. Très délicatement avec un bal inventé je le fais entrer en moi. En ce moment j’ai besoin de tes mains. Mais je préfère ne pas tomber dans la tentation et continue le jeu sans rompre les règles. Au moins pour le moment. Mais je peux te sentir tendu, tes muscles rigides, dessinés par des convulsions croquantes. Tu regardes comment mes hanches montent et descendent pendant que tes jambes me soutiennent car je m´accroche a elles. J’ai besoin de l´aide d’une partie de ta peau pour. L’inclinaison de mon dos fait que le frottement soit différent.
La vision de mes fesses et la danse de mes hanches nues te perturbent plus encore. Je peux lancer mes mains et te caresser ta peau en tournant un peu ma taille.
Tes mains sont attachées mais les parties libres de ton corps cherchent une autonomie qui nous aide à siroter le morceau du ciel qui nous appartient. Tu secoues une partie de toi qui s´infiltre plus profondément dans moi, d’une manière intégrale, ferme, audace.
Mes soupirs sont plus véhéments à chaque seconde. Le rythme change et la vitesse faite presque insupportable la satisfaction. L’accélération monte comme la mousse dans une baignoire chaude. Ta respiration se fait plus courte. Mes gémissements se font plus longs. Je peux apercevoir des agitations en moi que viennent de toi.
Tes battements qui se détachent de cette partie vigoureuse et masculine, annoncent un possible éclatement de libellules liquides et chaudes. Ta cadence et ta voix m´annoncent le destin du jeu. La fin d’un jeu ou il n’y a pas de perdant. Où il y a que des gagnants. En ce moment c’est à nous de gagner. D’arriver à chatouiller le parfum du paradis. Quand je ressens ta résistance qui arrive à la fin et le bonheur vêtu de liquide à mon intérieur.
Une paix engendrée entre nous se fait vapeur qui nous baigne avec la tranquillité sinueuse de la nuit et les étoiles se scrutent entre elles pour essayer d´arriver à avoir un moment si doux entre elles. Peut être ce jour arrivera. On verra.

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