Ils se trouvaient dans le pays de Jiji. C’était un petit pays. Fragile. Opprimé. Un pays don ton ne savait pas grand chose. Il importait très peu. A peu de gens. Mais bien sur à Jiji. Il y avait créé un club pour apporter de l’aide aux opprimés. Pour que ce qu’il considéra comme son peuple ne sombrât point dans l’oubli.
- Un petit café ?- La question de Jiji surprit un peu la tomate et Esse.
- Là en plein orage, sur les rives de ce morceau de rivière sur le point de déborder ? – Demanda la tomate.
- Non. Chez moi – Jiji rit. Probablement pour la première fois. Il possédait un rire fascinant. Naturellement ils acceptèrent.
- J’espère que le café sera servi avec des galettes …ou un poulet avec des frites
- Ne sois pas mal élevée …murmura Esse. Ainsi ils prirent donc la décision d’accompagner leur hôte.
- Suivez-moi…- Ils prirent la route. Ce ne fut guère confortable pour elle. Elle ne déambulait point par les avenues dont elle avait l’habitude. Il n’y avait pas de centre commercial, ni de galerie marchande. En plus elle marchait trempée, sous la pluie.
Lui il portait une tenue appropriée. Un anorak, un pull, des chaussures de marche. Il était bien équipé.
Elle trébucha cent fois. Elle tomba quelques fois parce que ses chaussures de salon dont les talon-aiguilles s’enfonçaient dans la terre battue, molle et humide ne lui permettaient pas de marcher normalement.
- Pas si vite…protesta-t-elle.
- Si tu portais des chaussures correctes, tu ne serais pas en train de tomber de cette façon.
- Je ne les porte pas car j’ignorais que j’allais venir à cet endroit…- Autant de franchise effrontée commença à la sortir de ses gonds.
Ils marchèrent dans les bois. Une forêt peuplée de mangues, d’aubergines, d’artichauts et poivrons. Et de beaucoup d’arbres. Tout à coup, ils se heurtèrent à un champignon. De couleur rose. C’était un champignon géant. Il ouvrit ses oreilles et ils purent rentrer. Les oreilles du champignon communiquaient avec le sous sol. Tout aseptique et ordonné.
- Nous sommes arrivés chez moi.
- On est sous terre.
- C’est pour avoir juste plus d’intimité.
- Bon… il y en a du bon
- Ne ressemblons-nous pas plutôt à des taupes ? – La tomate était un peu effrontée. Mais Spontané et vif.
- Si je te fous à la porte ?- réplique Jiji menaçant.
- Je n’ai rien dit. J’aime bien.
- Tais-toi…- disait Esse faisant régner un peu de paix dans l’ambiance.
Ils gagnèrent une pièce d’aspect très minimaliste. Il y avait seulement un canapé de deux places. Esse s’assit. La tomate pour s’asseoir utilisa un des livres qu’il y rencontra. Elle aimait bien s’asseoir sur les livres.
- Bien…voici le café…
Le maître de maison, maître de champignon arriva avec un Plateau et des tasses de couleur bleue. Il prit siège à côté de ESSE. Et ils burent sans mot dire. Le café avait une saveur à café. Et le silence se distillait dans tout l’espace. Il avait un goût encore meilleur au fur et à mesure que l’on le dégustait. Après la deuxième gorgée, on désirait une troisième. Et à la troisième une quatrième.
- Bien sûr ça crée de l’addiction…- La tomate ne se garda point à dire.
- Mais c’est très délicieux… - Ainsi, en silence, ils se reposèrent un peu avant de continuer vers d’autres aventures.
- Un petit café ?- La question de Jiji surprit un peu la tomate et Esse.
- Là en plein orage, sur les rives de ce morceau de rivière sur le point de déborder ? – Demanda la tomate.
- Non. Chez moi – Jiji rit. Probablement pour la première fois. Il possédait un rire fascinant. Naturellement ils acceptèrent.
- J’espère que le café sera servi avec des galettes …ou un poulet avec des frites
- Ne sois pas mal élevée …murmura Esse. Ainsi ils prirent donc la décision d’accompagner leur hôte.
- Suivez-moi…- Ils prirent la route. Ce ne fut guère confortable pour elle. Elle ne déambulait point par les avenues dont elle avait l’habitude. Il n’y avait pas de centre commercial, ni de galerie marchande. En plus elle marchait trempée, sous la pluie.
Lui il portait une tenue appropriée. Un anorak, un pull, des chaussures de marche. Il était bien équipé.
Elle trébucha cent fois. Elle tomba quelques fois parce que ses chaussures de salon dont les talon-aiguilles s’enfonçaient dans la terre battue, molle et humide ne lui permettaient pas de marcher normalement.
- Pas si vite…protesta-t-elle.
- Si tu portais des chaussures correctes, tu ne serais pas en train de tomber de cette façon.
- Je ne les porte pas car j’ignorais que j’allais venir à cet endroit…- Autant de franchise effrontée commença à la sortir de ses gonds.
Ils marchèrent dans les bois. Une forêt peuplée de mangues, d’aubergines, d’artichauts et poivrons. Et de beaucoup d’arbres. Tout à coup, ils se heurtèrent à un champignon. De couleur rose. C’était un champignon géant. Il ouvrit ses oreilles et ils purent rentrer. Les oreilles du champignon communiquaient avec le sous sol. Tout aseptique et ordonné.
- Nous sommes arrivés chez moi.
- On est sous terre.
- C’est pour avoir juste plus d’intimité.
- Bon… il y en a du bon
- Ne ressemblons-nous pas plutôt à des taupes ? – La tomate était un peu effrontée. Mais Spontané et vif.
- Si je te fous à la porte ?- réplique Jiji menaçant.
- Je n’ai rien dit. J’aime bien.
- Tais-toi…- disait Esse faisant régner un peu de paix dans l’ambiance.
Ils gagnèrent une pièce d’aspect très minimaliste. Il y avait seulement un canapé de deux places. Esse s’assit. La tomate pour s’asseoir utilisa un des livres qu’il y rencontra. Elle aimait bien s’asseoir sur les livres.
- Bien…voici le café…
Le maître de maison, maître de champignon arriva avec un Plateau et des tasses de couleur bleue. Il prit siège à côté de ESSE. Et ils burent sans mot dire. Le café avait une saveur à café. Et le silence se distillait dans tout l’espace. Il avait un goût encore meilleur au fur et à mesure que l’on le dégustait. Après la deuxième gorgée, on désirait une troisième. Et à la troisième une quatrième.
- Bien sûr ça crée de l’addiction…- La tomate ne se garda point à dire.
- Mais c’est très délicieux… - Ainsi, en silence, ils se reposèrent un peu avant de continuer vers d’autres aventures.
1 comentario:
On reste épaté devant la grande diversité des sujets abordes par l'auteur. Dans tous les registres, elle laisse ressentir son empreinte dessinées et forgées dans la bonne humeur et une lecture facile et facilement assimilable.
Cependant, certains sujets sont un peu laisses trop longtemps a l'écart. Et nous consumons notre envie sans atteindre la plénitude de la satisfaction.
Nous aimerions tellement suivre Jiji et Esse dans leurs succulentes aventures....
C'est pour quand un nouvel épisode?
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