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sábado, 8 de marzo de 2008

JE L´AI RENCONTRÉ SOUS MON LIT L´OLYMPE- CHAPITRE 1


J´AI RENCONTRÉ SOUS MON LIT L´OLYMPE
CHAPITRE 1
Des définitions et une façon de débuter ce samedi soir.
Mythologie reste un grand mot. Là, je suis assise devant mon ordinateur, devant un dictionnaire que j’ai emprunté à mon père. L’histoire du dictionnaire juste pour faire le point autour du mot Mythologie.
Voilà ce qui s’y lit : «Mythologie patati …vient du grec… patata…Mythologie. De mythos : légendes, et logos : traité. Ensemble de Mythes et légendes en rapport avec les Dieux et les héros hors du commun d’un peuple et science qui les étudie. »
Ben oui. Il se pourrait. La mythologie peut présenter un contenu religieux, les cycles héroïques, les légendes autour d’un Dieu, narratives romanesques qui peuvent montrer un fondement historique et les nommées les légendes étiologiques qui tentent d’expliquer les causes des phénomènes extraordinaires.
Extraordinaire comme le fait qu’il soit un samedi soir, que je sois une femme moyennement attirante et que je me retrouve à la maison au lieu de sortir. Bon, extraordinaire serait le fait de sortir en effet. Mais ça, c’est une bien autre histoire. Pour mon psychothérapeute. Que Dieu la bénisse.
Tout ceci autour de la mythologie reste très intéressant. Mais est souvent d’un ton assez ennuyeux. Assez compliqué. Souvent nous la croisons à chaque instant. Sans avoir la certitude que nous sommes entourés de mythes. Beaucoup.
Je crois que la mythologie est parfois subjective. C’est-à-dire chacun possède et chérit ses propres mythes. Charles Aznavour est pour moi un mythe. Parce qu’il n’est pas uniquement un chanteur. C’est un Dieu.
Elvis Presley a été un mythe, et pour beaucoup de gens, il continue encore à l’être. Il y a même des gens qui pensent qu’il est encore vivant. Ou qu’il n’est pas mort et qu’il est retourné vers sa planète d’origine.
Croire qu’un homme vous restera toujours fidèle est autre mythe. Comme croire qu’une crème va vous débarrasser de la cellulite. Comme penser qu’un politicien peut être tout le temps honnête. Ou que l’on va enfin atteindre la paix dans le monde.
Il y a bon nombre de gens qui traitent la mythologie comme quelque chose de réel. C’est-à-dire, ils considèrent qu’il est tolérable penser que l’histoire de Adam et Eve soit aussi un mythe. Darwin était un charlatan qui s’amusait avec les macaques. Il faut croire et admettre les pieds joints que Dieu créa le monde en six jours ». Et si non, au bucher.
A ces personnes qui confondent réalité et mythe on peut les appeler fondamentalistes (piraos, majaderos)… ou simplement qu’ils ont une autre perspective qui peut être les rendent plus heureux. Pourquoi pas.
Il y a aussi des gens qui assurent que certaines histoires prouvées sont irréelles, ce sont des mythes. Vous pouvez croire qu’il y a des énergumènes qui croient que l’homme n’a jamais marché sur la lune. J’ai l’habitude d’être dans la lune plusieurs fois par jour. Je le considère comme quelque chose de normal.
La mythologie a toujours existé. Entre les peuples. Il existe différentes histoires distribuées dans toute l’humanité, par toutes les géographies.
Et à la télévision ? Toutes ces publicités qui nous promettent une peau de jeune de 15 ans en utilisant une crème qui coûte la peau des fesses, n’est-ce pas.
Et ces tâches de toute sorte de merde déposées expressément sur une maudite chemise blanche qu’un peu de savon de lessive fait disparaître subitement.
Et quid de cette merveilleuse voiture avec top modèle incorporée et qui court sur le fond de mer.
Mon père m’a initié à la mythologie. Quand j’étais petite j’écoutais ses histoires sur les dieux de l’olympe. Et le premier livre que j’ai lu à cinq ansa été L’Iliade. Et bien sur l’Odyssée…
Quant au petit chaperon Rouge je l’ai connu beaucoup plus tard. Quand il était déjà trop tard peut-être. Mais bon.
Plus tard, quand je me suis consacré à en connaître davantage, approfondir et jouir avec les grecs, pas avec « un grec » (situation très différente), mon père me dit que tout était que des foutaises. A la bonne heure. Le mal était déjà fait. Irréversible. J’étais déjà convertie en mythologue-dépendante. Bon, presque.
C’est ainsi que j’ai décidé investiguer pour mon compte et rédiger un groupe de contes qui résumeraient tout ce que l’on m’avait appris. De cette façon, la mythologie frappa de nouveau à ma porte. Il m’a donc été cédé une entrée spéciale pour m’introduire entre les mûrs de l’olympe. Vous allez aussi voir que quelques fois l’Olympe viendra à mon humble demeure. Je l’ai trouvé sous mon lit, couvert de poussière. Durant un de ces grands ménages de printemps que je réalise à mi-février.
Peu importe, nous avons besoin de la mythologie. Pour vivre. Elle donne de la couleur à la vie. Elle nous permet de changer d’air. Ce sont des trucs très amusants. Surtout pour un samedi soir.


1 comentario:

Unknown dijo...

La suite, la suite !!!
Mathias. ;o)