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jueves, 28 de febrero de 2008

SUPERCHAPEAU UN NOUVEAU HÉRO CHAPITRE 2


CHAPITTRE 2 « UN REVE »

Les chocolats tombent doucement sur la tête d´une statue en marbre. Elle se trouve dans un parc. Un joli parc remplit de fleurs de toutes les couleurs qui brillent dans la lumière d´un soleil jaune. Mais ce n´est pas un soleil. C'est un œuf sur le plat.

Les étoiles prennent un morceau de pain, d´un bon pain et le trempent dans le jaune du soleil pour le manger petit à petit. Le soleil aime bien ça.

Chaque fois que les étoiles le trempent, il augmente sa taille. Les étoiles savent cela et elles le font très bien et avec beaucoup de zèle. Pour l´œuf c'est comme recevoir des caresses sensuelles... Les petits morceaux de pain sont comme des petits doigts qui plein de douceur touchent les centres du plaisir.
Les étoiles le mangent, caressant, touchant et se baignant toutes nues dans lui. L´œuf se sent bien. Il ferme ses yeux jusqu´à toucher les fleurs. Il explose quand il atteint le comble de son plaisir et il s'en suit une pluie de chocolats suisses. Il y en a de tous les parfums, de toutes les couleurs et de toutes tailles...
« Il vient de faire une autre choculation précoce... » Dit une marguerite à une rose.... « C´est incroyable. Il n´arrive pas a se contrôler! »
« Bon...il perd sa force...il n´est plus tout jeune... » A renchéri un chou-fleur qui était à proximité.
« Oui....mais j´aime bien les chocolats... » Dit un petit escargot qui marchait à coté. C'est qu'il était gourmand de chocolat ...

Subitement l'œuf a disparu du ciel et les nuages sont apparus. Ils étaient faits de sucre...

« Ici...tout est sucré...quelle misère !!- » dit un champignon qui faisait un régime.
« C´est pas mal...c´est agréable... » Dit une asperge.
« Tu peux causer!! Ça me fait grossir... »

Le champignon s'arrêta de parler lorsqu’il vit un compagnon. C´était monsieur Testi-y-cules !!

« Bonjour....comment ça va ? »

C’était un petit personnage ... assez drôle. Il avait une démarche souple. On aurait dit qu´il avait un chapeau sur son corps fait de deux parties rondes. Mais...c´était pas un chapeau. C´était une main.

« Vous étés encore pris !!! » dit l´asperge.
« Oui... » Répond-t-il. « Comme d´habitude. Mais ça va bientôt être terminé. »
« Oh, Testi...tu dis ça toujours...mais tu te laisses faire !!! »
« Ça va bientôt finir... » Dit-il doucement et il disparut.

Le même jardin, maintenant sous les nuages, transforme ses couleurs. Il y a une musique de fond. C´est un tango, très triste, mais tellement beau.
La statue en chercha une autre pour l´inviter à danser. Elles étaient très proches l´une de l´autre. Leurs peaux étaient de la couleur du marbre, blanches, lisses et froides...
Elles s´approchèrent et se laissèrent porter par la musique. Les différentes parties de leurs corps se rapprochèrent plus à chaque note. Les marbres se fondent avec la chaleur qui se dégage de chaque pas. On peut écouter deux cœurs et la froideur se transformer en tiédeur. La peur des deux statues, presque étrangères, qui ont envies de danser et qui se rendent compte de ce que leur corps se transforme ainsi. Leurs corps se mélangent, s’échauffent comme un gâteau qui est en train de cuire. Les statues se caressent et s´embrassent, après avoir trouvé un coin à l'abri, ou personne ne pouvait les voir, il n´y a plus de honte à avoir. Il n´y avait plus de vêtements. La statue la plus petite se sent bien, serrée dans les bras de son partenaire. C´est très sensuel. Certaines parties de leurs anatomies sont plus dures et fermes, chaudes et pleines de désirs. Les doigts se cherchent ... les bouches se touchent.
Leurs yeux sont fermés depuis un bon moment, elles oublient leur entourage et boivent le bonheur du moment.

En chemin d’une besogne à l’autre, Monsieur Testi passa par là. Les voyant il grossit un peu comme s’il était gonflé par une pompe à air invisible. De son pas léger il continue son chemin sans que les statues s’en rendent compte. Testi est très distingué, très cultivé. Jamais il ne voudrait déranger quelqu’un d’occupé, et encore moins ceux occupés comme les statues l’étaient. Lui, qui est tellement pris n’aime pas être dérangé non plus lors de l’une de ses besognes. C’est peut être aussi la raison de sa compréhension pour les situations un peu délicates.

« Où vas-tu Testi » … demande une pensée qui vit un peu en retrait et qui de ce fait, il n’avait pas vu. Il rougit, et grandit encore un peu.
« Tu as une mine resplendissante. » … continue la pensée se disant: Il est joli surtout dans son état un peu excité, comme la couleur rose lui va bien … toujours tellement pris?
« Quelle belle besogne t’attend? »

Sur ces faits Testi grossit encore un peu … Un peu gêné par l’audace de la pensée et ne sachant que dire ou faire Testi s’arrête et regarde longuement la pensée ….

« Je dois acheter du lait. Je n´en ai presque plus. Et je dois peindre mon appartement. Il le faut... »

Testi était reparti tranquillement, pensant à toutes les choses à organiser. Le temps que monsieur Testi-Y-cules chemine, les petits chocolats tombent encore une fois et il doit ouvrir son parapluie spécial.


2 comentarios:

Anónimo dijo...

Dis moi Sara , il pleut toujours des chocolats sur les statues ?
le soleil chocolute encore trop precocément ??

j espère que wiiiii

bravo , c est super joli et poétique
Ub

sara dijo...

wiii...il pleut toujours.
Merci. ub