“Encontré el Olimpo bajo mi cama” es un libro que presenta a la mitología griega bajo un punto de vista cercano. “Muchas veces ayudó una broma donde la seriedad solía oponer resistencia”, decía Platón. La novela va dirigida tanto a personas jóvenes como a personas adultas. Es para aficionados a la mitología y a quienes nunca la comprendieron. Para amantes de la literatura como para apasionados del humor. Sara González Villegas.
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martes, 2 de febrero de 2010
René Préval : "La communauté internationale a confiance"
René Préval : "La communauté internationale a confiance" J'ai fait de la bataille contre la corruption une priorité. Nous avons mis en place des institutions indépendantes qui travaillent sur le problème de la corruption. Mais compte tenu de la faiblesse actuelle de l'administration haïtienne, nous n'allons pas nier qu'il y a des possibilités de corruption.
Depuis que je suis président, que ce soit sous mon premier ou mon deuxième mandat, je crois avoir eu des premiers ministres au-dessus de tout soupçon. On ne peut pas dire, parce que le président ou le premier ministre ne sont pas corruptibles, qu'il n'y a pas de corruption. C'est une lutte que l'on doit mener avec les moyens que l'on a, et il faut renforcer ces moyens.
L'administration a été durement touchée par le séisme. Avez-vous les moyens d'éviter que la corruption sévisse ?
Transparency International exprime la perception de la corruption, pas la réalité de la corruption. Si cette ONG a des dossiers, qu'elle les rende publics pour que tout le monde soit édifié.
A propos de la crainte que certains ont que l'aide internationale soit détournée par le gouvernement haïtien, je dis tout de suite que nous essayons de définir les priorités, mais que nous ne gérons pas l'aide. L'aide est gérée par l'USAID [l'agence de coopération américaine], par l'ACDI [son homologue canadienne], etc. L'aide des Nations unies est gérée par la Croix-Rouge, par le Programme alimentaire mondial (PAM).
La communauté internationale a-t-elle confiance ? Oui. La preuve, ce sont les transferts directs au budget de la République par la Banque mondiale, par la Banque interaméricaine de développement (BID) et le Fonds monétaire international (FMI).
S'il n'y avait pas confiance, ils ne laisseraient pas la gestion de millions de dollars au gouvernement haïtien.
Beaucoup de hauts fonctionnaires ont péri. Quand Haïti disposera-t-elle d'une administration capable de faire face à l'énorme défi que représente la reconstruction de ce pays ?
Le 12 janvier, en une minute l'Etat haïtien s'est effondré. Les bâtiments qui logeaient les principales institutions de l'Etat, le palais national, le parlement, le palais de justice, la direction générale des impôts, se sont effondrés avec toute la documentation que ces bâtiments contenaient et avec la perte de beaucoup de cadres.
Entre le commerce, l'industrie et les administrations, on estime les pertes à 25 000 édifices et pour les habitations entre 225 et 250 000. Reconstruire les édifices, prendra du temps.
On peut d'abord essayer de loger les différentes institutions dans des abris alternatifs. Le Parlement s'est déjà installé à l'académie de police. Le conseil électoral provisoire pourra également se loger à l'académie de police. Nous recherchons maintenant un bâtiment pour le palais de justice afin que le travail législatif, la justice et le processus électoral continuent. L'administration générale des douanes et la direction générale des impôts cherchent à se reloger.
Heureusement on a pu récupérer beaucoup de mémoires, beaucoup de documents et on va trouver des lieux pour qu'ils puissent continuer à fonctionner. Des cadres ont pris la relève de ceux qui ont disparu et au fur et à mesure il faudra remettre les institutions en fonctionnement.
Je n'ai pas encore tous les chiffres. Mais beaucoup de fonctionnaires, de directeurs, de cadres supérieurs de l'administration ont perdu la vie dans cette catastrophe.
Etes-vous satisfait de la coordination de l'aide ? Cherche-t-on à vous imposer des choix ?
Après la catastrophe, il y a eu un mouvement spontané d'aide à Haïti. La coordination n'existait donc pas au départ. Mais au fur et à mesure, les agences essaient de coordonner leurs interventions, et c'est une bonne chose.
La coordination entre les agences était déjà un problème avant la catastrophe. Après ce coup subi par l'Etat, mais aussi les agences internationales, le problème s'est aggravé. Mais la nécessité de la coordination apparaît avec beaucoup plus d'acuité et chacun en semble convaincu. Beaucoup d'efforts se font pour améliorer la coordination.
Certaines ONG ne donnent-elles pas l'impression d'ignorer qu'il existe un Etat haïtien ?
Quand un Etat est faible, quand il est instable, les pays qui veulent l'aider passent par les ONG et on peut les comprendre. Il faut que les Haïtiens arrivent à la stabilité pour renforcer l'Etat afin que celui-ci puisse gérer ce pays. Sinon on comprend fort bien que ceux qui veulent nous aider confient l'aide à ceux qui sont à l'abri des tumultes politiques.
Y a-t-il des risques d'agitation si l'aide ne parvient pas rapidement aux populations sinistrées ?
Les gens sont impatients, c'est normal, ils vivent dans la rue. Cet événement n'était évidemment pas planifié. Il nous a pris par surprise, l'aide n'était pas sur place, la coordination n'était pas sur place.
Je plaide pour ce que propose Nicole Guedj, l'ancienne ministre française, de confier à l'ONU la mission de coordonner en amont avec une force spéciale qui serait l'équivalent pour l'humanitaire des casques bleus qui font le maintien de la paix. Elle propose la création de "casques rouges" pour que l'aide soit planifiée afin qu'elle arrive plus vite.
Chacun a apporté sa bonne volonté, il faut de l'organisation, il faut savoir qui fait quoi, et pour le moment cette coordination se fait et le résultat commence à se faire sentir. Mais entretemps effectivement, les gens sont insatisfaits.
En quinze jours la situation s'est beaucoup améliorée. On a enlevé plus de 170 000 cadavres dans les rues, rétabli la circulation, enlevé tous ces débris, assuré l'approvisionnement régulier en essence, travaillé pour que les banques rouvrent.
suivant Propos recueillis par Jean-Michel Caroit
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/02/02/rene-preval-la-communaute-internationale-a-confiance_1300014_3222.html#ens_id=1290927
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