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domingo, 25 de enero de 2009

LA SCIENCE AVANCE À UNE ALLURE DE DINGUE. CHAPITRE 1: LES MÉNINGES


La science avance à une allure de dingue.

Chapitre 1 : les méninges

C´est impressionnant ce que peut provoquer le manque de culture. Spécialement le mien. Aujourd’hui j’ai la fièvre parce que je couve une pharyngite. Je reste donc à la maison grâce à l´autorisation de mon docteur, bien entendu. En réalité je suis à plat. Fatiguée et malade. Mais ce n’est pas grave. Ça passera.
Mais je suis quand même entrain d´investiguer. Seule, comme une grande. Plongée dans le monde des greffes, des immunodépresseurs, anticorps, plasmaphérèses, la quératinine , etc .
Moi qui difficilement sais établir la différence entre une phalange et un leucocyte. L´un me rappelait grosso modo quelque chose d’un parti politique espagnol à l´époque du fascisme. Et l´autre semblait avoir quelque chose en commun avec une confiserie pour les enfants.
Bref, disons que je ne sais pas grand-chose du sujet et qui plus est, je suis un tout petit peu hypocondriaque.
J´ai un ami qui est médecin, parfois il me raconte des choses de son travail. S’il me parle de douleurs des pieds, des narines ou de quelconque maladie, je commence à ressentir automatiquement ces mêmes douleurs. J’essaie de le cacher. Mais il me connaît bien et maintenant il cherche à éviter ce genre de conversation et du coup il évite que moi je ne tombe malade.
Et en plus moi j´ai popularisé une expression « ne me casse les méninges » quand je suis sur le point d´être exaspérée par une situation ou par quelque chose. Une façon d’exprimer mon ras le bol. Voici que je viens de découvrir que les méninges existent réellement.
En fait les méninges sont des membranes constituées de tissu conjonctif. Ce tissu couvre le système nerveux central. Car il y en a un, un système nerveux central. Il se situe dans le crane et dans la colonne vertébrale. Le cerveau, et la moelle épinière. Quelle modernité.
En plus quand je mettais au pluriel « les méninges », ce n’était point le fait du hasard. Il y en a plusieurs. Il y en a trois. Comme les trois mousquetaires, comme les trois petits cochons, comme les trois rois mages, comme les trois grâces, comme les trois commandements. Ah non. Ils étaient dix. Pardon.
Et les méninges ont leurs noms. Comme il faut. Elles s´appellent « duramadre » aussi appelée externe. Elle doit être extrovertie, sympa. Elle aime rigoler et faire la fête.
Aussi sa sœur la méninge « Piamadre » qui est interne. Plus introvertie, plus réfléchie, plus silencieuse. C´est pas mal non plus.
La troisième sœur s’appelle « Arachnoïde». Elle doit sûrement avoir le caractère d’une araignée. Ou quelque chose du genre.
Les trois méninges limitent trois espaces. L’espace épidural, l’espace sous- dural, et l’espace sous-arachnoïdien.
Pour cette raison quand on administre une anesthésie à une femme par une piqure faite au niveau des vertèbres, on dit qu’on lui fait une anesthésie péridurale. Ou une péridurale tout court. C’est parce que c’est l’espace qui est utilisé pour injecter les produits anesthésiques pour que les femmes puissent accoucher bien, sans douleur et avoir même envie de faire un autre enfant et qu’elles n’aient pas autant d´envie d´assassiner le père de son futur bébé. Voila le pourquoi du nom épidural. Tout a son explication.
Les méninges ne sont pas là par caprice. Si elles avaient quelque chose de plus intéressant à faire, elles seraient entrain de découvrir l’espace sidéral ou faire de la plongée pour explorer la vie des petites sardines.
Les méninges ont la fonction de protection. Elles empêchent comme un filtre l´entrée de petites cochonneries qui pourraient faire du mal à notre système nerveux. Ça veut dire qu’elles nous protègent des infections ou des maladies comme l’encéphalite, les et bien méningites, et autres.
Il y a comme trois couches méningées qui entourent le système nerveux central. Comme les plastiques que nous utilisons pour protéger la purée de lentilles et pouvoir la manger âpres, si on veut réellement manger cette purée…Bien entendu. Bon, c’est la même chose. La purée non. Le plastique.
Entre deux couches de protection circule un liquide que s’appelle liquide céphalorachidien ou cérébrospinal. Quel sacré nom ! C’est un liquide transparent que amortit les coups, lubrifie, et fait pleins d’autres trucs.
C’est grâce à cela que les petits coups que Homer Simpson reçoit toujours à la tète ne provoquent pas sa mort. Bon, le fait de qu’il soit un dessin animé aide aussi. Mais ça explique aussi pourquoi le joueur de football Zidane soit encore vivant quand on connait sa passion les coups de « boules ». Et il n’est pas un dessin animé. N’est ce pas ? Mais il faut faire attention car le liquide pourrait bouder… et faire la grève et dire qu’il ne travaille plus. Ainsi le prochain coup pourrait conduire directement à un état d’imbécilité. Ou à porter « le pyjama en bois ». Comme on dit. Ou quelque chose de pire. (Pyjama en bois c´est le cercueil. Ou dort le mort pour l’éternité)
Quand aux méninges arrivent des petites bestioles méchantes ils peuvent faire mal, causer des dégâts. Nous pourrions développer une infection et le cerveau pourrait gonfler et exploser. Non, ça non. Je vois trop de dessins animés. Mais nous pourrions avoir une méningite et si on ne fait pas rapidement comme dans les feuilletons de docteurs des émissions diffusées sur les chaînes de télévision américaines, nous pourrions aller directement au « quartier des silencieux » ou le cimentière.
Ça veut dire qu’il faut faire attention.
Prendre soin de nos méninges.
Vive les méninges.

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