Pour faire une greffe de pancréas, nous avons besoins de plusieurs ingrédients. A savoir :
- Un pancréas sain
- Une personne qui a besoin d’un pancréas
- Un médecin ou un monsieur qui a beaucoup étudié et qui est devenu spécialiste en greffe de pancréas. Un Monsieur ou une dame. Ne soyons pas sexistes.
- Un lieu appelé salle d’opération. C’est un endroit très propre ou il existe une sorte de petit lit tout blanc. Là, on couche le patient. Et tout autour du malade se placent les médecins et des gens sages, dominant les sciences. Généralement il ya une grande et bizarre lumière accrochée au plafond. Il y a quelqu’un qui éponge la sueur du médecin. Sans doute ça se voit seulement dans les films. Mais d’habitude, il s’agit d’une jolie et bien foutue demoiselle qui se consacre à éponger le chirurgien. Elle s’appelle infirmière « essuie-sueurs ». Mais nous ne savons pas si c’est la réalité ou s’il s’agit d’une légende urbaine.
- Des instruments divers et variés. Des trucs pour couper ajouter et retrancher. Des ciseaux, des petits couteaux, des pinces, des marteaux, des endoscopes, des ciseaux à ongles pour chats, clé anglaise, tournevis…et aussi en guise d’instruments nous pouvons rencontrer des choses encore plus bizarres. Une flûte traversière. Des bongos. Des maracas.
- De ces masques qui cachent le visage aux médecins et aux infirmières de façon à ce qu’il n’y ait pas de microbes. Ou pour éviter qu’ils ne se parlent entre eux. Ceci reste un mystère encore non résolu.
- Un bonnet dont ils se couvrent pour éviter que des cheveux ne tombent dans le pancréas. Ou peut être parce que ça combine bien avec les couleurs et le styles des masques ? C’est aussi un mystère à résoudre.
- Un uniforme pour les opérations du pancréas. Qui est d’habitude de couleur verte. Ou bleue. Ou blanche. Ça dépend de la couleur du bonnet et des masques.
Ceci dit, voyons ce que c’est le pancréas.
Le pancréas est situé à la partie postérieure de l’abdomen. Il a une forme …bizarre. Comme un poivron. Mais il n’est pas vert. Il est plutôt rosé. Ou d’une couleur indéterminée. Sur la Photo je la vois d’une couleur saumon rosé. J’en sais rien.
Il produit une classe de substances q appelée enzymes digestives. Les enzymes sont des molécules de protéines. Malgré leurs noms, elles ne se trouvent pas sur les cimes. Ne nous mélangeons pas les pinceaux. Ils peuvent être en bas, dans l’abyme comme l’accent circonflexe, devant ou derrière ; elles bougent comme bon leur semble.
Elles se consacrent à accélérer et à faciliter les réactions chimiques dans les tissus. Comme si elles les animaient pour un meilleur rendement.
Certaines enzymes se trouvent à l’intérieur de la cellule ce sont des enzymes plus introverties. Plus concentrées. Plus réfléchies. Car elles se trouvent à l’intérieur. Elles transforment les aliments qui arrivent en autres choses.
Les enzymes digestives reconnaissent les matériaux sur lesquels elles peuvent agir. Elles ont une spécificité. Chaque enzyme agit sur un aliment déterminé. Et chaque enzyme travaille sur des zones bien concrètes. Elles sont très sélectives. Pas de caos. Pas de panique. Elles sont même maniaques et maniérées. Si une enzyme reconnait et agir sur des lentilles, elle n’agira jamais sur des filets de poulet. Si une enzyme travaille sur les gâteaux au chocolat, elle n’aura aucun rapport avec celles qui travaillent sur les gâteaux à la fraise. Les choses se passent de cette façon. Il faut appeler un chat un chat. Qui veut juin prépare octobre. Je crois.
Les enzymes qui nous intéressent se déversent dans le duodenum ou intestin grêle. C’est la même chose. De là tout est question de duodénal. Un duo ne sera jamais un trio. N’est-ce pas !
Ces enzymes produisent aussi des hormones qui se dirigent vers le courant sanguin. Une de ces hormones est l’insuline.
L’insuline contrôle et régule les niveaux de sucre dans le sang. C’est-à-dire elle se dédie à savoir s’il y plus ou moins de sucre avec un petit appareil appelé « sucromètre » ou « glucomètre » qui lui dit quelle quantité de sucre circule en compagnie des globules. S’il y en plus que de raison, l’insuline utilise sa force interne pour faire disparaître le surplus. Elle se concentre, elle écarte les bras, attrape ce qui ne doit pas être là et elle le mange. Et le fait disparaître.
Cette insuline ne vient pas comme ça par hasard. Elle naît de cellules spéciales du pancréas appelées « les ilots de langerhans ». Nommé ainsi, on dirait le nom d’une crème glacée. Mais non. Ce sont des cellules du pancréas.
Voici donc le pancréas avec ses cellules en ilots qui fabriquent l’insuline qui contrôle le sucre. Ce qui signifie que pour contrôler le sucre, nous avons besoin de ce langerhans. Et nous insistons sur le fait qu’il ne s’agit pas d’une crème glacée allemande.
Le pancréas est affecté par certaines maladies. La plus fréquente c’est le diabète type I.
Comment se produit le diabète ?
Eh bien un jour, la personne est là, entrain de faire n’importe quoi. Lire le journal. Regarder la télé. Escaladant le mont Everest et paf! Il se produit une attaque. Des micro-trucs attaquent les cellules des îlots qui produisent l’insuline. Une vraie guerre. Donc avec des pertes. Comme il y a des pertes, il n’y a plus d’insuline en quantité suffisante. Ceci entraîne comme conséquence une élévation du niveau de sucre dans le sang. Le sucre s’accumule et ce n’est pas bien.
Ainsi, la personne qui était entrain d’escalader le mont Everest ou entrain de visiter la tribu des « femme-girafes » en Thaïlande devient diabétique. C’est une personne normale mais avec une maladie. Du temps de nos grands parents la personne mourrait.
Maintenant…les gens meurent aussi. Nous devons tous mourir. Mais la maladie est de plus en plus contrôlée. Peu à peu.
Le diabète en plus, peu provoquer plus de problèmes. Problèmes visuels. Dysfonctionnement du système nerveux et maladie rénale. Pour cette raison, les patients atteints du diabète doivent s’injecter de l’insuline tous les jours. Puisque son organisme ne la produit pas. Ou ne la produit pas en quantité suffisante.
La greffe de pancréas utilise un pancréas de quelqu’un qui est décédé et qui a fait don de l’organe. Et qui aura sa place au ciel à cause de son action extrêmement charitable et merveilleuse.
« Au patient récepteur, sous anesthésie générale et surveillance permanente de la glycémie et l’usage d’insuline, on lui fera une incision médiane infra ombilicale pour accéder à la cavité péritonéale et pratiquer la greffe de pancréas accroché à un segment duodénal ; en débutant la revascularisation de la greffe moyennant une anastomose termino-latérale entre l’artère mésentérique supérieure avec l’artère iliaque primitive droite du récepteur. Le drainage veineux se réalise par anastomose termino-latérale de la veine porte à la veine iliaque primitive droite. Le duodénum est dérivée dans la vessie ou dans le jéjunum par une « Y » de Roux ».
Mon Dieu quelle explication de folie ! Quelqu’un en a compris quelque chose ? Moi non. Bon expliquons tout ça correctement.
Nous avons la patiente, sous anesthésie générale. Sur la table et dans la salle d’opération. Nous savons déjà ce que c’est.
Le pancréas malade du patient diabétique reste en place. Et il est la le médecin qui réalise une incision ou une blessure sur la ligne abdominale médiane. Je ne sais pas exactement ou se trouve cette ligne, mais c’est sûr qu’il y aura quelqu’un qui le saura. Au dessous de la cicatrice ombilicale, plus ou moins. C'est-à-dire on incise un petit trait après on ouvre pour pouvoir y introduire l’organe. Si on n’ouvre pas difficilement on pourra y mettre quelque chose, comme vous le comprendrez tous.
Cette opération se fait très souvent en même temps qu’une greffe de reins chez des patients insuffisants rénaux comme conséquence du diabète. Rénal ne vient pas de rénos sinon de rein. Je dois éclaircir ce point.
C’est-à-dire comme c’est déjà ouvert, on y introduit deux organes. Comme quand je vais rentrer à la cabine d’essayage d’une magasin de fringues. Comme je vais essayer une robe, j’emmène avec moi dix ou douze. Je perds moins de temps. Même si à la fin je n’en achète aucune.
Mais laissons la mode de côté et retournons à la salle d’opération.
« Le duodénum du donneur auquel se trouve attaché le pancréas, es suturé à l’intestin grêle du receveur de façon à permettre que les enzymes digestives produites par le pancréas du donneur se drainent vers l’intestin grêle du receveur. «
Expliqué ainsi, nous n’avons rien compris. N’est-ce pas. Bon. Suturer c’est coudre. Plus ou moins. C’est-a-dire on coud le duodénum du donneur à celui du récepteur. De cette façon, les enzymes de ce duodénum entrent dans l’intestin grêle du récepteur. C’est justement ce dont il est question. Que les enzymes rentrent.
Les vaisseaux du pancréas donné sont cousus aux vaisseaux qui irriguent la jambe situés au pli de laine. Et c’est tout. Tout est recousu. Ce qui était ouvert est refermé. Il ne reste que la cicatrice. Mais elle ne se voit presque pas.
Le patient patiemment comme son nom l’indique, ne bouge pas parce qu’il est sous anesthésie. IL se réveille peu à peu. Quand il se réveille il se retrouve dans un autre endroit rempli de petits appareils qui sonnent et rempli de câbles. Mais ça c’est une autre histoire.
Il parait logique de penser que si une personne diabétique reçoit une greffe de pancréas, elle sera guérie de sa maladie. Généralement c’est ce qui se passe.
Mais quelques fois, notre organisme possède un système qui permet de discriminer ses propres organes de ceux qui ne le sont pas.
- Regardez, ils ont mis quelque chose de nouveau ici
- On va le rejeter
- Il ne peut pas être là
- Et si on essaie de l’intégrer ?
- Pas question. Ceci n’allait pas avec le pack d’origine. – déclare l’antigène leucocytaire.
- Mais ce qui est nouveau n’est pas toujours forcément mauvais…
- La ferme… !!- et là se déclenche une espèce de guerre à l’intérieur de l’organisme pour tenter d’expulser le nouveau venu. Ils ne savent pas que c’est quelque chose de bon. Ils n’en n’ont pas été informés.
Pour cela, on ne peu pas greffer n’importe quel pancréas. Non. Ce n’est pas si facile. Il doit y avoir compatibilité. Cette compatibilité c’est l’apanage de l’antigène leucocytaire humain. Qui est une protéine se trouvant dans le sang. C’est-à-dire c’est cet antigène qui dit « ce pancréas oui, celui-là non » Et il faut donc attendre.
Les malades greffés doivent prendre des immunosuppresseurs pour éviter que son système immunologique combatte le nouvel organe. Pour le rejeter, voyons !
Les effets secondaires peuvent être sérieux. Une personne sur dix peut mourir avant un an après la greffe.
Quand la greffe a été réussie, le patient n’a plus de diabète. Et il est peu probable qu’il développe à nouveau cette maladie.
Il peut y avoir des rejets après la greffe de pancréas. Ceci arrive dans 50% des cas. Si la greffe échoue la personne développe le diabète dans les suites.
Des investigations sont en cours sur la possibilité d’isoler les îlots qui produisent l’insuline dans le pancréas du donneur et de l’injecter directement dans le sang du patient diabétique. Pour qu’ils aillent à leur place et se mettent à produire de l’insuline. C’est-a-dire on localisent les îlots et les petites îlets. On les aspire avec une seringue et on les injecte au patient malade. Les langerhans arrivés dans le corps du malade recherchent leurs sites, grâce à leurs sens de l’orientation, et se mettent à produire de l’insuline comme des cinglés.
Ainsi on se passe des greffe si extravagant avec aiguilles, coutures, sutures, faires des trous et manipuler des choses molles.
Il s’agit là de greffe des îlots de langerhans » et c’est encore en expérimentation. Mais ce serait très bien une telle découverte. Donc messiers investiguez !
- Un pancréas sain
- Une personne qui a besoin d’un pancréas
- Un médecin ou un monsieur qui a beaucoup étudié et qui est devenu spécialiste en greffe de pancréas. Un Monsieur ou une dame. Ne soyons pas sexistes.
- Un lieu appelé salle d’opération. C’est un endroit très propre ou il existe une sorte de petit lit tout blanc. Là, on couche le patient. Et tout autour du malade se placent les médecins et des gens sages, dominant les sciences. Généralement il ya une grande et bizarre lumière accrochée au plafond. Il y a quelqu’un qui éponge la sueur du médecin. Sans doute ça se voit seulement dans les films. Mais d’habitude, il s’agit d’une jolie et bien foutue demoiselle qui se consacre à éponger le chirurgien. Elle s’appelle infirmière « essuie-sueurs ». Mais nous ne savons pas si c’est la réalité ou s’il s’agit d’une légende urbaine.
- Des instruments divers et variés. Des trucs pour couper ajouter et retrancher. Des ciseaux, des petits couteaux, des pinces, des marteaux, des endoscopes, des ciseaux à ongles pour chats, clé anglaise, tournevis…et aussi en guise d’instruments nous pouvons rencontrer des choses encore plus bizarres. Une flûte traversière. Des bongos. Des maracas.
- De ces masques qui cachent le visage aux médecins et aux infirmières de façon à ce qu’il n’y ait pas de microbes. Ou pour éviter qu’ils ne se parlent entre eux. Ceci reste un mystère encore non résolu.
- Un bonnet dont ils se couvrent pour éviter que des cheveux ne tombent dans le pancréas. Ou peut être parce que ça combine bien avec les couleurs et le styles des masques ? C’est aussi un mystère à résoudre.
- Un uniforme pour les opérations du pancréas. Qui est d’habitude de couleur verte. Ou bleue. Ou blanche. Ça dépend de la couleur du bonnet et des masques.
Ceci dit, voyons ce que c’est le pancréas.
Le pancréas est situé à la partie postérieure de l’abdomen. Il a une forme …bizarre. Comme un poivron. Mais il n’est pas vert. Il est plutôt rosé. Ou d’une couleur indéterminée. Sur la Photo je la vois d’une couleur saumon rosé. J’en sais rien.
Il produit une classe de substances q appelée enzymes digestives. Les enzymes sont des molécules de protéines. Malgré leurs noms, elles ne se trouvent pas sur les cimes. Ne nous mélangeons pas les pinceaux. Ils peuvent être en bas, dans l’abyme comme l’accent circonflexe, devant ou derrière ; elles bougent comme bon leur semble.
Elles se consacrent à accélérer et à faciliter les réactions chimiques dans les tissus. Comme si elles les animaient pour un meilleur rendement.
Certaines enzymes se trouvent à l’intérieur de la cellule ce sont des enzymes plus introverties. Plus concentrées. Plus réfléchies. Car elles se trouvent à l’intérieur. Elles transforment les aliments qui arrivent en autres choses.
Les enzymes digestives reconnaissent les matériaux sur lesquels elles peuvent agir. Elles ont une spécificité. Chaque enzyme agit sur un aliment déterminé. Et chaque enzyme travaille sur des zones bien concrètes. Elles sont très sélectives. Pas de caos. Pas de panique. Elles sont même maniaques et maniérées. Si une enzyme reconnait et agir sur des lentilles, elle n’agira jamais sur des filets de poulet. Si une enzyme travaille sur les gâteaux au chocolat, elle n’aura aucun rapport avec celles qui travaillent sur les gâteaux à la fraise. Les choses se passent de cette façon. Il faut appeler un chat un chat. Qui veut juin prépare octobre. Je crois.
Les enzymes qui nous intéressent se déversent dans le duodenum ou intestin grêle. C’est la même chose. De là tout est question de duodénal. Un duo ne sera jamais un trio. N’est-ce pas !
Ces enzymes produisent aussi des hormones qui se dirigent vers le courant sanguin. Une de ces hormones est l’insuline.
L’insuline contrôle et régule les niveaux de sucre dans le sang. C’est-à-dire elle se dédie à savoir s’il y plus ou moins de sucre avec un petit appareil appelé « sucromètre » ou « glucomètre » qui lui dit quelle quantité de sucre circule en compagnie des globules. S’il y en plus que de raison, l’insuline utilise sa force interne pour faire disparaître le surplus. Elle se concentre, elle écarte les bras, attrape ce qui ne doit pas être là et elle le mange. Et le fait disparaître.
Cette insuline ne vient pas comme ça par hasard. Elle naît de cellules spéciales du pancréas appelées « les ilots de langerhans ». Nommé ainsi, on dirait le nom d’une crème glacée. Mais non. Ce sont des cellules du pancréas.
Voici donc le pancréas avec ses cellules en ilots qui fabriquent l’insuline qui contrôle le sucre. Ce qui signifie que pour contrôler le sucre, nous avons besoin de ce langerhans. Et nous insistons sur le fait qu’il ne s’agit pas d’une crème glacée allemande.
Le pancréas est affecté par certaines maladies. La plus fréquente c’est le diabète type I.
Comment se produit le diabète ?
Eh bien un jour, la personne est là, entrain de faire n’importe quoi. Lire le journal. Regarder la télé. Escaladant le mont Everest et paf! Il se produit une attaque. Des micro-trucs attaquent les cellules des îlots qui produisent l’insuline. Une vraie guerre. Donc avec des pertes. Comme il y a des pertes, il n’y a plus d’insuline en quantité suffisante. Ceci entraîne comme conséquence une élévation du niveau de sucre dans le sang. Le sucre s’accumule et ce n’est pas bien.
Ainsi, la personne qui était entrain d’escalader le mont Everest ou entrain de visiter la tribu des « femme-girafes » en Thaïlande devient diabétique. C’est une personne normale mais avec une maladie. Du temps de nos grands parents la personne mourrait.
Maintenant…les gens meurent aussi. Nous devons tous mourir. Mais la maladie est de plus en plus contrôlée. Peu à peu.
Le diabète en plus, peu provoquer plus de problèmes. Problèmes visuels. Dysfonctionnement du système nerveux et maladie rénale. Pour cette raison, les patients atteints du diabète doivent s’injecter de l’insuline tous les jours. Puisque son organisme ne la produit pas. Ou ne la produit pas en quantité suffisante.
La greffe de pancréas utilise un pancréas de quelqu’un qui est décédé et qui a fait don de l’organe. Et qui aura sa place au ciel à cause de son action extrêmement charitable et merveilleuse.
« Au patient récepteur, sous anesthésie générale et surveillance permanente de la glycémie et l’usage d’insuline, on lui fera une incision médiane infra ombilicale pour accéder à la cavité péritonéale et pratiquer la greffe de pancréas accroché à un segment duodénal ; en débutant la revascularisation de la greffe moyennant une anastomose termino-latérale entre l’artère mésentérique supérieure avec l’artère iliaque primitive droite du récepteur. Le drainage veineux se réalise par anastomose termino-latérale de la veine porte à la veine iliaque primitive droite. Le duodénum est dérivée dans la vessie ou dans le jéjunum par une « Y » de Roux ».
Mon Dieu quelle explication de folie ! Quelqu’un en a compris quelque chose ? Moi non. Bon expliquons tout ça correctement.
Nous avons la patiente, sous anesthésie générale. Sur la table et dans la salle d’opération. Nous savons déjà ce que c’est.
Le pancréas malade du patient diabétique reste en place. Et il est la le médecin qui réalise une incision ou une blessure sur la ligne abdominale médiane. Je ne sais pas exactement ou se trouve cette ligne, mais c’est sûr qu’il y aura quelqu’un qui le saura. Au dessous de la cicatrice ombilicale, plus ou moins. C'est-à-dire on incise un petit trait après on ouvre pour pouvoir y introduire l’organe. Si on n’ouvre pas difficilement on pourra y mettre quelque chose, comme vous le comprendrez tous.
Cette opération se fait très souvent en même temps qu’une greffe de reins chez des patients insuffisants rénaux comme conséquence du diabète. Rénal ne vient pas de rénos sinon de rein. Je dois éclaircir ce point.
C’est-à-dire comme c’est déjà ouvert, on y introduit deux organes. Comme quand je vais rentrer à la cabine d’essayage d’une magasin de fringues. Comme je vais essayer une robe, j’emmène avec moi dix ou douze. Je perds moins de temps. Même si à la fin je n’en achète aucune.
Mais laissons la mode de côté et retournons à la salle d’opération.
« Le duodénum du donneur auquel se trouve attaché le pancréas, es suturé à l’intestin grêle du receveur de façon à permettre que les enzymes digestives produites par le pancréas du donneur se drainent vers l’intestin grêle du receveur. «
Expliqué ainsi, nous n’avons rien compris. N’est-ce pas. Bon. Suturer c’est coudre. Plus ou moins. C’est-a-dire on coud le duodénum du donneur à celui du récepteur. De cette façon, les enzymes de ce duodénum entrent dans l’intestin grêle du récepteur. C’est justement ce dont il est question. Que les enzymes rentrent.
Les vaisseaux du pancréas donné sont cousus aux vaisseaux qui irriguent la jambe situés au pli de laine. Et c’est tout. Tout est recousu. Ce qui était ouvert est refermé. Il ne reste que la cicatrice. Mais elle ne se voit presque pas.
Le patient patiemment comme son nom l’indique, ne bouge pas parce qu’il est sous anesthésie. IL se réveille peu à peu. Quand il se réveille il se retrouve dans un autre endroit rempli de petits appareils qui sonnent et rempli de câbles. Mais ça c’est une autre histoire.
Il parait logique de penser que si une personne diabétique reçoit une greffe de pancréas, elle sera guérie de sa maladie. Généralement c’est ce qui se passe.
Mais quelques fois, notre organisme possède un système qui permet de discriminer ses propres organes de ceux qui ne le sont pas.
- Regardez, ils ont mis quelque chose de nouveau ici
- On va le rejeter
- Il ne peut pas être là
- Et si on essaie de l’intégrer ?
- Pas question. Ceci n’allait pas avec le pack d’origine. – déclare l’antigène leucocytaire.
- Mais ce qui est nouveau n’est pas toujours forcément mauvais…
- La ferme… !!- et là se déclenche une espèce de guerre à l’intérieur de l’organisme pour tenter d’expulser le nouveau venu. Ils ne savent pas que c’est quelque chose de bon. Ils n’en n’ont pas été informés.
Pour cela, on ne peu pas greffer n’importe quel pancréas. Non. Ce n’est pas si facile. Il doit y avoir compatibilité. Cette compatibilité c’est l’apanage de l’antigène leucocytaire humain. Qui est une protéine se trouvant dans le sang. C’est-à-dire c’est cet antigène qui dit « ce pancréas oui, celui-là non » Et il faut donc attendre.
Les malades greffés doivent prendre des immunosuppresseurs pour éviter que son système immunologique combatte le nouvel organe. Pour le rejeter, voyons !
Les effets secondaires peuvent être sérieux. Une personne sur dix peut mourir avant un an après la greffe.
Quand la greffe a été réussie, le patient n’a plus de diabète. Et il est peu probable qu’il développe à nouveau cette maladie.
Il peut y avoir des rejets après la greffe de pancréas. Ceci arrive dans 50% des cas. Si la greffe échoue la personne développe le diabète dans les suites.
Des investigations sont en cours sur la possibilité d’isoler les îlots qui produisent l’insuline dans le pancréas du donneur et de l’injecter directement dans le sang du patient diabétique. Pour qu’ils aillent à leur place et se mettent à produire de l’insuline. C’est-a-dire on localisent les îlots et les petites îlets. On les aspire avec une seringue et on les injecte au patient malade. Les langerhans arrivés dans le corps du malade recherchent leurs sites, grâce à leurs sens de l’orientation, et se mettent à produire de l’insuline comme des cinglés.
Ainsi on se passe des greffe si extravagant avec aiguilles, coutures, sutures, faires des trous et manipuler des choses molles.
Il s’agit là de greffe des îlots de langerhans » et c’est encore en expérimentation. Mais ce serait très bien une telle découverte. Donc messiers investiguez !
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