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lunes, 30 de junio de 2008

CHAPITRE 4: QUAND LA CREME SOLAIRE FAIT CHANTER UNE TABLE RONDE


Chapitre 4 : Quand la crème solaire fait chanter une table ronde

On est parti à la plage. L´air bondissait sur notre peau. La mer était calme et arrosait d’éclats bleu et vert le ciel.
On a vu un coin solitaire pour s´asseoir sur les serviettes de bain.
La chaleur mastiquait les nuages et on décida de se fondre dans le paysage et profiter de la journée.
Tu as fait rouler tout doucement tes mains enduites de crème sur ma peau pour me protéger du soleil. Tu l´as faite circuler sur mon cou, sur mon dos, sur mon ventre et mes jambes.
Cela t´excitait énormément. Tu as dépassé largement le cadre de ce qui était strictement la protection des rayons de soleil et tu es parvenu à te laisser séduire par la beauté du moment.
Tu touches la partie haute de mon bikini et tu défais le lacet en découvrant ma poitrine toute nue.
Tes paumes et tes doigts imbibés de crème se glissent doucement contre toutes les parties de mon corps mouillé et délectable. Je m´approche de toi et je m´assois devant toi.
Mes jambes se placent autour de tes hanches et je t´embrasse. Au début d´une façon tendre, subtile et microscopique.
Ton maillot de bain, je le sens près de ma peau. Tu cherches ma bouche encore une fois. Je bouge ma taille pour te chercher. Et je te trouve. Ton désir illuminé avec la forme d´une fleur, grandit et ouvre ses couleurs pour exprimer sa satisfaction. Je suis entre tes bras et tes doigts vérifient des nouveautés et des soupirs créés uniquement e pour toi.
Nous primes la décision de retourner vers l’intimité captivante et complice de l´appartement. Il fait chaud.
Ton corps commence à rougir. A se réchauffer. Comme ton esprit.
Apres une petite promenade…on arrive. Effectivement le soleil a bien touché ton corps et il faut le soigner avant de que ça soit pire...maintenant c´est mieux un peu d´huile pour éviter des possibles blessures.
Toi, le garçon froid et sérieux, pas habitué à certains coups de spontanéité de la nature. Pas habitué à moi probablement.
Je prends l´huile entre les cavités de mes mains et je te fais un massage sur ta peau. Très paisiblement avec le peur de te blesser.
Ton dos et aussi ton torse nu. La porte est fermée et nous sommes seuls, avec une envie torride qui se cache derrière nos yeux.
Je caresse encore une fois ton torse et je descends jusqu´a ton ventre. Je descends encre davantage jusqu´a toucher une partie de ton short qui est plus chaude. Qui reste plus passionnée et réanimée. Encore une fois.
Toi qui ressembles toujours loin et indifférent, tu te transformes en un prince proche, passionné et intéressé par toutes les choses qui m´intéressent.
Il y a une table à coté. Tu me prends dans tes bras et tu me poses sur elle.
Tu t´approches et tu m´embrasses encore une fois. Tu oublies le reste. Tu oublies tout. Tes peurs, tes tabous, ta méfiance.
Tu te laisses emporter par une vague forte et nouvelle. Tu ne cherches plus de raisons. Tu cherches ma poitrine. Tu l´embrases avec une envie presque interdite. Sans métaphores. En ce moment tu ne ressens pas l’inquiétude de me demander des choses.
Je me glisse pour me mettre à coté et pouvoir embrasser tes tétons, les caresser avec ma langue très doucement. Ça t’invite à flirter avec la folie. Tu es fou d´envie. C´était ça le but. Je t´attends coquette, provocatrice, sensuelle.
Tu viens direct, sans effrois, sans préjugés. Tu viens à moi. Tu cherches mon cou. Mon dos.
Tu manges les distances pour rechercher le plaisir. Tu trouves ma peau tiède, claire, douce. Tout t´attire énormément. Je peux sentir le contact de ton short contre mes fesses au même temps que tu prends ma taille entre tes mains. Elle est faite presque à la mesure de tes mains. Tu touches mon ventre et mes seins. Tu entends que mes soupirs et tu es la proie d’une incitation encore plus exacerbée.
Comme un plat sur la table tu me dégustes et je me laisse déguster. Tu caresses me jambes de mes chevilles jusqu´ à mes hanches. Tu passes tes doigts sur mon corps comme si c´était une guitare et tu voulais la jouer. Tu me débarrasses de tout ce qui te dérange. Tu ne veux que mon corps tout nu devant toi. Pas plus. Je prends ton cou entre mes bras. Entre nous deux on s’abreuve et se rassasie de la distance.
Je peux sentir chaque morceau de ta peau dévêtue. Ton désir anxieux quête davantage. La hauteur de la table mime le complice parfait pour continuer.
Je m´allonge sur la table et tu touches mon ventre en même temps que tu me pénètres. Lentement. En dégustant chaque millimètre introduit. Ton fruit se glisse en moi et mes gémissements te disent que tout va bien.
Tu caresses mon estomac, ma poitrine et je cherche tes doigts pour les sucer. J´ai besoin de ta proximité. Comme si tu es dans moi j´ai besoin de plus de contact avec ton corps. C´est paradoxal. Comme la vie. Parfois.
Tu touches mes jambes et tu las changes de position. Tu les fais monter jusqu´ à la hauteur de ton épaule. Une d’abord. L’autre après. Tu me prends par la taille pour me faire monter aussi de temps en temps. Pour chercher le contact correct et adéquat.
Ta force est supérieure aux dimensions de mon corps et tu dois le tenir. Tu entres et tu sors de mon corps en écourtant à chaque fois ta respiration. Tu cherches le frottement correct. Exact. Tu cherches mon plaisir. Tu cherches le tien. On oublie tout autour de nous.
On dirait que la table chante aussi de plaisir. Ce sont des petits morceaux de chansons connues. Où peut être inventés aussi pour ce moment. C´est ta voix que j´entends. C´est ta voix que je veux m´imprimer sur moi. C´est la musique que j´aime le plus.
Tes voyages à mon intérieur, dans mon intimité sont plus et plus frénétiques. Plus solides. Plus agiles. Tu n´arrêtes pas de caresser mes jambes placées autour de ton cou. La table bouge. Chantonne. Crie. Gémit. Toi aussi. Moi aussi.
Tu arrives à trouver un point invisible. Un point qui se transforme en pont entre le ciel et la terre. Un point qui me fait mourir un peu. Tu le sais. Je le sais. La table aussi.
Je demande ta main et tu me la prends. Avec force. Mes gémissements sont plus et plus forts. Le plaisir me force à transformer mes murmures en petits cris profonds et fatigués. J´ai été mangé par un morceau du ciel. Qui est entré en moi. Tu connais parfaitement ça et tu te décides à te plonger aussi dans l’univers du plaisir.
Ton corps bouge plus follement jusqu´ à toucher ce point. A l’identique. Mais divergent. Un éclatement de météorites nains et liquides entrent en urgence en moi. Sans honte. Sans pitié. Sans pudeur. Je tiens ta main. Tu me serres fort. Tes dernières convulsions m’indiquent que ton paradis était aussi atteint. A cet extrême. Tout se calme. Le bonheur nous a envahis pour quelques instants qui peuvent durer toute une éternité.

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