Elle était octogonale et dormait sur la pointe de la lune. Parce que sa lune avait des pointes. Pointes longues et lisses. Repassées et parfumées. Elle se couvrait de feuilles de laitue et minuscules morceaux de concombre coupés en rondelles. Qu’elle utilisait pour tonifier la peau. Autre fois pour faire une salade. Mais en réalité ça lui servait de cachette. Pour se cacher et éviter que des éléments étrangers ne lui firent du mal.
Elle se fâchait elle aussi. Mais elle le faisait à l’intérieur. Elle avait étudié et maîtriser cette technique dans une école spécialiser dans l’éducation des émotions. Elle eut de très bonnes notes dans la matière « Emotions dedans ». Pour bien s’en sortir, il a fallu la fabrication d’une boîte à l’intérieur.
- A l’intérieur de la maison ?
- Non. A l’intérieur de l’âme.
- J’ai compris
Elle le réussit. Quoiqu’elle eût été mauvaise en bricolage. Mais elle lut un livre et utilisa des lamelles d’artichauts. Elle le réussit. En plus elle aimait les artichauts.
Cependant, souvent, les émotions s’échappaient…elles s’enfuyaient. Mais ces sorties étaient de très courtes durées. Les émotions sortaient de manière subtile. Elles sortaient d'incognito.
Elle portait un nom de femme patriarche biblique. Epouse peu fertile. Coquette. Un peu jalouse. Habituée à la belle vie et aux brebis. Celle qui est habituée aux brebis était la femme de la bible. N’est ce pas. On l’appelait ESSE. Bon, on l’appelait par son nom. On l’appelait. Parfois on ne l’appelait pas. Dans ce cas il n’y avait pas non plus de problème parce qu’elle n’attendait non plus beaucoup d’appels. Et puis, elle avait la coutume que quand on l’appelait c’était souvent pour lui demander des faveurs. Très souvent elle débranchait donc son téléphone. Ou tout simplement, elle ne répondait pas. Ce que font souvent beaucoup de gens.
Entre livres et livres, elle fit sa croissance. Elle naquit sous une quatrième de couverture. Elle était menue. Elle naquit sans dire un mot. Elle sortit éjectée de l’hypothalamus d’une griotte. L’enfance fit son chemin en passant par le pas de sa porte. Elle s’occupait à chercher des synonymes et fricasser des polysémies.
Elle obtint un emploi ou elle devait s’affairer à placer des trémas sur des patates et frire des diphtongues. Ce n’était pas une profession difficile mais remplie de stress. Les diphtongues avaient l’habitude de se déguiser en hiatus et ces derniers se transformaient en hernies. Ainsi, un jour, une des hernies qui avait été auparavant hiatus né d’une diphtongue s’enfuit de son disque dur externe, sa demeure. Elle s’échappa avec une telle violence qu’elle rebondit sur un bandana rouge. Ce mouchoir se trouvait sur la tête de quelqu’un. Cela sembla beaucoup gêner la tête. Quand on est frappé par une hernie qui avant avait été une diphtongue, ça peut être ennuyeux. ESSE dut sortir, lui courir après. On ne pouvait tolérer qu’une diphtongue se vantât de sa fuite. Il fallait corriger l’erreur. C’était de sa responsabilité.
Elle courrait à l’intérieur d’une tomate vide. Celle-ci avait été dans une vie antérieure, un guide de safaris ; il possédait un odorat sensationnel. Quoiqu’il n’eût point de nez.
Ils suivaient les traces laissées par le fugitif. Elle laissait derrière lui une trace d’œstrogènes refroidis faciles à repérer. Cependant, les œstrogènes étaient quelque peu glissants et la tomate perdit l’équilibre. Ils tombèrent en dégringolant.
- Putain de merde …quel idiot.- commenta la tomate
- J’ai ruiné mon mp4.
- Pourquoi tu le voulais ?
- J’aime écouter de la musique…- Mais il avait peu d’utilité à l’endroit ou ils se trouvaient. Ils étaient dans l’embouchure d’une inondation. C’était le temps des ouragans de la région. Ils l’on su parce que dans le ciel se voyait une banderole illuminée disant « Saison cyclonique. Vous êtes prévenus »
Esse commença à se sentir envahir par une sensation de manque de confort. Les cheveux commençaient à subir l’effet de l’humidité ainsi que ses chaussures faisant jeu avec son sac. Tout devenait humide. La tomate décida donc se convertir en petit bateau. Ils commencèrent donc une traversée en empruntant la rivière.
Au début l’eau était tranquille. Les poissons chantaient et jouaient au football. Mais après, un tourbillon s’arracha les cheveux et rompit une des huit pattes. Il l’immobilisa lui-même utilisant des boîtes de conserve. Mais il était fâché. Une colère lui mordit une oreille et se cabra comme un cheval non dompté. Mais rien à voir avec le cabri. Comprenons-nous.
ESSE, montée sur la tomate, s’accrocha avec force. Les aller et venues lui donnaient la nausée. Elle vomit des sonnets de Shakespeare et des citations de Kafka. Elle se sentit nettement mieux. Une vague portant des lunettes de soleils ouvrit la bouche et les engloutit. Mais elle les cracha très vite. Elle n’aimait pas les tomates. Elle les lança vers l’extérieur. Et se heurtèrent contre un mouchoir rouge.
- Que se passe-t-il ici ? Ces derniers temps, tous les éléments étranges me tombent dessus …- Protesta le propriétaire du mouchoir.
- Je te présente mes excuses…- Esse essaya de s’excuser
- Peu importe. Vous ne l’avez pas fait avec une mauvaise intention.
- Bien sûr que non
Le propriétaire du mouchoir était Jiji. De cette façon, au milieu d’un orage restèrent la tomate, Jiji et Esse. Ils observaient comment du ciel dégringolaient des malchances. Carrées et rondes. Liquides et solides. Dures et molles.
Elle se fâchait elle aussi. Mais elle le faisait à l’intérieur. Elle avait étudié et maîtriser cette technique dans une école spécialiser dans l’éducation des émotions. Elle eut de très bonnes notes dans la matière « Emotions dedans ». Pour bien s’en sortir, il a fallu la fabrication d’une boîte à l’intérieur.
- A l’intérieur de la maison ?
- Non. A l’intérieur de l’âme.
- J’ai compris
Elle le réussit. Quoiqu’elle eût été mauvaise en bricolage. Mais elle lut un livre et utilisa des lamelles d’artichauts. Elle le réussit. En plus elle aimait les artichauts.
Cependant, souvent, les émotions s’échappaient…elles s’enfuyaient. Mais ces sorties étaient de très courtes durées. Les émotions sortaient de manière subtile. Elles sortaient d'incognito.
Elle portait un nom de femme patriarche biblique. Epouse peu fertile. Coquette. Un peu jalouse. Habituée à la belle vie et aux brebis. Celle qui est habituée aux brebis était la femme de la bible. N’est ce pas. On l’appelait ESSE. Bon, on l’appelait par son nom. On l’appelait. Parfois on ne l’appelait pas. Dans ce cas il n’y avait pas non plus de problème parce qu’elle n’attendait non plus beaucoup d’appels. Et puis, elle avait la coutume que quand on l’appelait c’était souvent pour lui demander des faveurs. Très souvent elle débranchait donc son téléphone. Ou tout simplement, elle ne répondait pas. Ce que font souvent beaucoup de gens.
Entre livres et livres, elle fit sa croissance. Elle naquit sous une quatrième de couverture. Elle était menue. Elle naquit sans dire un mot. Elle sortit éjectée de l’hypothalamus d’une griotte. L’enfance fit son chemin en passant par le pas de sa porte. Elle s’occupait à chercher des synonymes et fricasser des polysémies.
Elle obtint un emploi ou elle devait s’affairer à placer des trémas sur des patates et frire des diphtongues. Ce n’était pas une profession difficile mais remplie de stress. Les diphtongues avaient l’habitude de se déguiser en hiatus et ces derniers se transformaient en hernies. Ainsi, un jour, une des hernies qui avait été auparavant hiatus né d’une diphtongue s’enfuit de son disque dur externe, sa demeure. Elle s’échappa avec une telle violence qu’elle rebondit sur un bandana rouge. Ce mouchoir se trouvait sur la tête de quelqu’un. Cela sembla beaucoup gêner la tête. Quand on est frappé par une hernie qui avant avait été une diphtongue, ça peut être ennuyeux. ESSE dut sortir, lui courir après. On ne pouvait tolérer qu’une diphtongue se vantât de sa fuite. Il fallait corriger l’erreur. C’était de sa responsabilité.
Elle courrait à l’intérieur d’une tomate vide. Celle-ci avait été dans une vie antérieure, un guide de safaris ; il possédait un odorat sensationnel. Quoiqu’il n’eût point de nez.
Ils suivaient les traces laissées par le fugitif. Elle laissait derrière lui une trace d’œstrogènes refroidis faciles à repérer. Cependant, les œstrogènes étaient quelque peu glissants et la tomate perdit l’équilibre. Ils tombèrent en dégringolant.
- Putain de merde …quel idiot.- commenta la tomate
- J’ai ruiné mon mp4.
- Pourquoi tu le voulais ?
- J’aime écouter de la musique…- Mais il avait peu d’utilité à l’endroit ou ils se trouvaient. Ils étaient dans l’embouchure d’une inondation. C’était le temps des ouragans de la région. Ils l’on su parce que dans le ciel se voyait une banderole illuminée disant « Saison cyclonique. Vous êtes prévenus »
Esse commença à se sentir envahir par une sensation de manque de confort. Les cheveux commençaient à subir l’effet de l’humidité ainsi que ses chaussures faisant jeu avec son sac. Tout devenait humide. La tomate décida donc se convertir en petit bateau. Ils commencèrent donc une traversée en empruntant la rivière.
Au début l’eau était tranquille. Les poissons chantaient et jouaient au football. Mais après, un tourbillon s’arracha les cheveux et rompit une des huit pattes. Il l’immobilisa lui-même utilisant des boîtes de conserve. Mais il était fâché. Une colère lui mordit une oreille et se cabra comme un cheval non dompté. Mais rien à voir avec le cabri. Comprenons-nous.
ESSE, montée sur la tomate, s’accrocha avec force. Les aller et venues lui donnaient la nausée. Elle vomit des sonnets de Shakespeare et des citations de Kafka. Elle se sentit nettement mieux. Une vague portant des lunettes de soleils ouvrit la bouche et les engloutit. Mais elle les cracha très vite. Elle n’aimait pas les tomates. Elle les lança vers l’extérieur. Et se heurtèrent contre un mouchoir rouge.
- Que se passe-t-il ici ? Ces derniers temps, tous les éléments étranges me tombent dessus …- Protesta le propriétaire du mouchoir.
- Je te présente mes excuses…- Esse essaya de s’excuser
- Peu importe. Vous ne l’avez pas fait avec une mauvaise intention.
- Bien sûr que non
Le propriétaire du mouchoir était Jiji. De cette façon, au milieu d’un orage restèrent la tomate, Jiji et Esse. Ils observaient comment du ciel dégringolaient des malchances. Carrées et rondes. Liquides et solides. Dures et molles.
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