2. Le début de la chose,
une chambre noire.
une chambre noire.
Il semblerait que tout commença très noir. Il n’y avait que l’obscurité. C’était pratique car on ne voyait rien. On ne voyait parce qu’il n’y avait rien. Pas un âne. Pas une mouche. Pas une molécule. Ni un taxi. De ceux-là qui ne sont pas là non plus quand on en a besoin. Dieu les bénisse !
Tu me diras que c’est un embrouillamini, parce que comme il n’y avait pas de lumière tu pouvais trébucher. Mais je viens de te dire qu’il n’y avait rien. Comment vas-tu butter contre rien ? On ne peut pas. Je crois. Voyons si tu peux être plus attentif.
Mais “LE Néant “ s’ennuyait. Tout seul sans rien faire. Bref, il faisait rien. C’était trop répétitif. Ainsi un beau jour se pointa l’obscurité. Oui, comme ça.
- Le Néant vivait à l’intérieur du noir… j’ai dit.
- Le noir existait parce qu’il n’y avait rien. – Répondit mon ordinateur.
- Alors le néant n’était pas si seul. – Continuai-je.
- Non
- D’accord
- Ils étaient deux jeunes hommes
- Oui
- L’origine du monde était gay
- Peut-être
- Ça alors
Le Néant et Le Noir commencèrent à discuter. Le noir voulait changer les rideaux qui n’existaient pas. Le néant décida que la couleur ne lui plaisait pas. C’était l’heure de faire quelque chose de nouveau.
Commencèrent alors les reproches, les cris et les insultes. Ils parlèrent de divorce. Mais ils n’étaient pas mariés. Mais c’était bien un couple. Eh oui. Arrivèrent alors les avocats et là naquit quelque chose de nouveau: le chaos.
Le chaos arriva et envahit tout. Le chaos s’est installé ici. En tout. Il arriva avec sa collection d’araignées, avec son sauna portable, son chien pékinois et sa télécommande.
Vous pouvez vivre avec moi. Vous êtes un jeune homme te une jeune femme. Ce n’est guère la situation la plus idéale. Mais nous pouvons avoir du bon temps. – disait le chaos à ses deux amis dévissés.
- Va te faire voir. Dit le néant.
- Je vais te décorer avec deux médailles : Une pour idiot et une autre si jamais tu perds la première.
Le noir fut convaincant.
- Va te faire foutre. Tu es un vrai désastre
- Nous nous ouvrons.
Le noir et le néant s’exilèrent. Ou s’éparpillèrent. Le néant dans les têtes de certains humains. L’obscurité aussi dans certaines têtes.
Le chaos arriva. Quelque chose très connu par beaucoup. Surtout par certains ministères. Le chaos. Un pays après le passage d’un leader impérialiste.
- Cependant ceci ne pouvait pas durer trop longtemps. Tout en désordre. Et le chaos une nuit de gueule de bois qu’il ne put rien retrouver, même pas ses cigarettes, déduit qu’il lui fallait une mère pour lui organiser sa vie. Pour lui donner des coups ou le castrer. Et après quelques verres de trop, juste devant sa porte apparut la mère terre.
- Salut. Je m’appelle Gea.
- Et…?
- Plus de respect jeune homme!! Regarde dans quel état tu as mis tout. Tu es un désastre. Et tu ne t’es même pas marié. A ton âge. Quelle honte.
Et elle était là, entrain de tout nettoyer avec détergents et désinfectants et entrain d’ouvrir un plan de pension. Il y avait tellement de chose à faire.
Mais Gea, quand elle eut fini de tout mettre en ordre, de tout faire briller, d’investir en bourses et de s’acheter des chaussures et des sacs de marque pensa qu’il lui fallait encore quelque chose de plus.
Elle regarda le ciel et lui apparut quelque chose. Elle pensa que c’était seulement une tâche. Qui avait besoin d’une couche de peinture. Cependant elle vit quelque chose de différent. C’était immense. Bleu. Rempli de petites et grandes choses.
- Comme c’est curieux. J’ai pensé tu étais une tache.
- Ben non. Je suis le ciel. Je m’appelle Uranus. Je suis plus beau qu’un Saint Louis.
- Et tu n’as pas de grand-mère
- Toi non plus
- Je te dis.
- Tu veux m’épouser?
- Ben aujourd’hui je n’ai pas de plan. Ça se peut.
Ainsi on résume: Gea, la mère-terre, épousa Uranus, le ciel. De toutes les façons il n’y avaient qu’eux là. Et pour danser un tango il faut être deux. Quoique comme nous le verrons plus loin dans cette histoire on danse beaucoup de tangos à deux, trois, quatre et voire quatre cent. On danse des tangos, des valses, des boléros, du rock and roll et voire les muñeiras. Et s’il faut danser on danse. Au diable! Spécialement parlant de dieux. Menu paradoxe.
- Que se passa-t-il avec le chaos?- demanda mon ordinateur.
- Bon il s’est converti en un paquet de petits fragments minuscules qui se sont disséminés partout. Ils boivent, ils boivent ils boivent encore, les poissons des rivières, pour voir naître dieu…ah, non. Ça c’est autre chose. Sorry, comme disent les anglais.
Uranus était beau. Il était poète. Il écrivait sur tout ce qu’il possédait comme ornements, lunes, étoiles, météorites, trous noirs, martiens, nuages, isobares, anticyclones et tempêtes.
Géa, la terre s’occupait des choses plus proches. Elle était plus pragmatique. Mais de temps en temps ils coïncidaient. Au balcon. Dans la salle de bain. Dans la cuisine. Ils faisaient l’amour. Comme les dieux le Font. Tout simplement génial. Et Gea tombait enceinte. Plusieurs fois. Ils eurent beaucoup d’enfants. Alors ils se donnèrent des primes de natalité. Ils se les attribuaient eux-mêmes. N’oubliez pas qu’ils étaient les seuls.
Pense qu’il n’y avait pas de télé, e-mails, karaokes, vacances dans les Caraïbes. Il n’y avait qu’eux deux. Ils n’avaient même pas inventé ni le jeu de l’oie ni les jeux d’échec. C’est-à-dire, qu’est-ce qui avait à faire ? L’amour. Ou discuter. Ou les deux. Et ils faisaient l’amour.
Leurs nombreux enfants se divisèrent en trois classes :les géants, les cyclopes et les Titans. Ils étaient mignons. Surtout quand ils étaient petits. En grandissant ils changèrent un peu. Mais comme ils étaient des dieux, ils grandissaient très vite. Et ils étaient là, entrain de grandir.
Les géants n’étaient pas trop élégants. Comme son nom l’indique, ils avaient des corps gigantesques qui terminaient en forme de dragon. Ils étaient dotés d’une force terrible. Ils étaient très rebelles. Des êtres sauvages. De grossiers personnages.
Ils personnifiaient la force physique brute qui voulait s’approprier l’univers dépassant l’intelligence et la loi. Ils fumaient des joints, écoutaient de la musique style Heavy Metal et s’habillaient complètement de loques noires et portaient des piercings.
Durant des siècles ils restèrent tranquilles, dans leur truc, entre eux. Mais plus tard, quand tout était organisé que nous le verrons plus tard, ils changèrent.
Ils voulurent s’approprier le ciel dans une lutte nommée gigantomachie.
- Oui. C’est gonflant, les potes. Là-bas dans l’Olympe ils sont si « pénards ». On devraient les envahir.
- Ce sont des stupides
- Bon que faisons nous ?
- Nous les envahissons ?
Ils les envahirent mais ils furent. Ils restèrent comme ils étaient avant. Mais ils étaient heureux.
Ils vivent actuellement beaucoup sous des volcans et en enfer. Bouffant des hamburgers en regardant la télévision. Fumant et racontant des histoires.
Les cyclopes n’étaient guère mieux que les Géants. Mais ils bénéficiaient d’un avantage. Ils avaient un seul œil. Ainsi ils voyaient tout sur un seul angle. Et s’ils attrapaient la conjonctivite c’était moins spectaculaire.
Ils étaient eux aussi très grands. Ils étaient plutôt forgerons. Quoiqu’ils se servaient de cuillère en bois pour manger. De là le refrain « cuillère en bois même chez le forgeron. » Tu vois que tout vient de cette époque-là.
Souvent ils avaient comme penchant, construire des murailles et aussi paître.
Un jour, ils étaient là, entrain de surveiller les chèvres de papi Heidi et tout à coup ils s’ennuyaient et allaient construire des murs et des murailles. Toutes emmurées. N’est ce pas. Ça ne pourrait être autrement.
On dit que les plus connus étaient trois
- Salut, je suis Brontes.
- Je suis Esterotropes
- Et moi Arges
- On dirait « sesame street » dis-je.
- Je personifie le tonnerre
- Moi l’éclair
- Moi la foudre
- Je flippe…- J’ai dit à nouveau en voyant de tels personnages dans mon salon
- Je suis Piracmon et je fabrique les flèches…
- Les flèches de l’amour, de la chanson de Karina – j’ai interrompu. Mais le nouveau cyclope me regarda d’un œil pas trop aimable.
Non. Les flèches que Zeus utilisa pour n’importe quoi. Normalement pour punir. Puisqu’ils se trouvaient chez moi je les ai invités à manger des popcorns. Ils ne savaient pas ce que c’était. Mais ils ont aimé.
- Et vous vous sentez bien avec votre vie? Demandé-je.
- Bien sur que oui . c’est super. Nous avons l’habitude d’aider Hephesto. Dans son atelier de forgeron. Nous adorons faire des bricoles. Nous sommes de bons plombiers.
- Ben, j’ai un robinet qui coule.
- Je t’arrange ça tout de suite… - Piracmon se dirigea vers ma cuisine. Et n’a pas réparé le robinet. Il but l’eau de javel que je gardais. Je m’apprêtais à appeler une ambulance.
- Non. J’aime bien. Il a une petite saveur plutôt forte.
- Toi même …Que nous racontes-tu?
- Ben rien, on est bien. Nous avons notre atelier principal de forgerons à Etna.
- Cà alors ! assez original. Dans le volcan…
- Oui, oui…nous sommes toujours en chaleur
- Nous construisons des murailles pour de bon. Celles que nous construisons n’ont rien à voir avec la bave de dindon. Elles se nomment murailles cyclopéennes.
- Quelle puissance !
- Oui en effet.
- Mais Apolo a eu un contentieux avec nous.
- Et alors ? J’ai demandé
- Il a voulu nous exterminer pour venger son fils puisque nous lui avons donné la foudre avec laquelle le père des dieux tua Asclepio.
- La vous exagérez.
- Tu as raison. La vie est dure et injuste… Sonna alors mon téléphone portable.
Un SMS. Les titans voudraient me voir
- -Ah, alors rien. Nous nous faisons fumée. Bonne bourre.
Ils partirent de ma maison tranquillement. Et on s’est dit que l’on s’appellerait pour plus tard.
J’ai pris rendez-vous avec les titans sur le port de Sainte Marie. Dans une buvette face à la mer. J’en ai profité puisque je devais acheter des poissons frits à ma mère et nous nous sommes retrouvés sur la plage de Fuentebravia.
Ceux-là étaient plus normaux. Plus jolis. Ils avaient l’habitude de porter des habits de marque, jouer au golf, visiter les endroits à la mode, écouter de la musique de Mecano, Carpenters ou de Elton John.
Les plus importants étaient au nombre de douze
- Je m’appelle Océan. Je suis le père de toutes les rivières
- Comment « la mère de toutes les batailles » ? Demandé-je.
- Pa ça.
- Pardon.
- J’ai l’habitude d’être marrant. J’aime parcourir la terre. Suis toujours trempé.
- Tu vas finir avec un bon rhumatisme.
- J’adore les choses. Pour cela à l’intérieur de moi-même et autour de moi vivent de petits poissons, des petits bateaux de papier, quelques nymphes…
- Qu’as-tu l’habitude de faire ?
- J’aime découvrir. Creuser des sillons. Déborder. Revenir dans mon lit. M’abreuver moi-même. C’est que je suis salutaire.
- C’est bien. – En ce moment arriva une femme très élégante. Elle se présenta.
- Je suis Testis. La déesse de la mer. Je suis aussi très humide. Suis tombée amoureuse d’Océan.
- C’est que Testis es si sexy, sinueuse et sensuelle. Il était inévitable que tu ne la demande en mariage.
- Ah. Tu ne l’as pas séquestrée comme vous en avez la coutume entre vous.
- Non, rien de tout ça.- Testis répondit pendant qu’elle s’épongeait. Elle s’épongeait non pas avec une éponge. Sinon avec un matelas.
- Nous nous marions et nous eûmes beaucoup d’enfants.
- Super alors. – Alors arriva un jeune homme roulant une belle sportive. Portant des lunettes de soleil. Ressemblant a Brad Pitt. Copie conforme.
- Je m’appelle Hiperon. Je suis le dieu de la lumière. Je dois toujours porter des lunettes de soleil pour me protéger.
- Nous devrions nous protéger le reste. Parce que tu es entrain de nous éblouir avec toute cette lumière que tu projettes. Mets la petite si tu es gentille.
- D’accord. En dehors de tout ça, j’aime regarder. Je peux regarder partout. Je suis comme une super lanterne. Je connais par cœur tous les recoins. Il en existe de nombreux qui paieraient pour savoir ce que je sais. Je connais beaucoup de secrets.
- Un peu voyeur alors ?
- Peu être. – Alors s’amena une autre belle femme.
- Je suis Tea.
- Et ceci ressemble à la cabine des frères Marx…
- Je dis que je m’appelle Tea. Je symbolise la lumière. Ainsi je ne pourrais épouser personne d’autre qui ne soit mon chou Hiperon.
- C’es vrai mon petit bouton d’aléli. – Répondait son mari.
Je découvre beaucoup de secrets. Certains disent que je suis le commencement de la sagesse.
- Et pourquoi?
- Grâce à ma lumière et mes voyages je faisais reluire même des lieux secrets et cachés.
- On t’aime beaucoup ?
- Un paquet. Mon culte est très répondu. Spécialement sur l’île de Rhodes ou on organisaient d’importants jeux gymnastiques et des compétitions musicales. J’ai été très célèbre sur Rhodes…
- Ah, oui. La statue qu’on t’as érigé, le colosse de Rhodes, une des merveilles du monde.
- Tu sais beaucoup de choses.
- Ben oui
- Quels sont tes penchants?
Mon passe temps favori c’est parcourir la cave céleste à bord d’une voiture tirée par de merveilleux chevaux. A la fin de la journée je regagne mon palais avec de beaux jardins. Le jardin des hésphérides.
- Je suis Selène. La lune. Je me dois de reconnaître que je suis un peu cyclothymique. Je passe par différentes phases.
- En cela tu es un peu insupportable. – Disait Hélio.
- Mais arrête…
- Calmez-vous… - J’ai dit.
La fille était très belle déesse à la longue chevelure et au corps blanc. Elle portait toujours un joli diadème de foudre.
- Je sors de la mer à la tombée du jour. Je parcours le ciel en voiture tirée par des bœufs blancs.
- Quelle jouissance.
- C’est vrai. J’ai passé un temps super.
Alors apparu une autre belle jeune fille portant une robe longue et vaporeuse de couleur safran.
- Et toi ?
- Je suis la benjamine, Eos. Je suis l’aurore.
- Quand l’aurore étend son manteau et le firmament s’habille de bleu, il n’y a pas une étoile qui brille autant, que ces yeux que tu as toi… - J’ai dit.
- C’est une chanson, non ?
- Oui. Le Tuno a l’habitude de la chanter.
- Bon c’est bien. Tu es maintenant réalisée.
- Que fais-tu dans la vie ?
-Je me charge d’ouvrir les portes du ciel.
- Tu es portière?
– Un petit peu de s’il vous plaît… - Répondait la fille. J’ouvre es portes de son palais et je fais en sorte qu’il apparaisse une très jolie lumière rosée près de moi. Je suis la poire.
– Tu n’as pas dit que tu étais l’aurore ? – Ben oui. Quand j’ouvre la porte à Hélio les étoiles sortent pour se réfugier dans la nuit.
- Quelle phrase!
- C’est que je suis poète.
Ils arrivèrent encore plus. Tous, idéal de la mort. Cette buvette de la plage ressemblait la passerelle de Cibeles. Regarde toi aussi de façon mythologique.
- Je suis Ceos, le pôle céleste.
- Je suis phèbus. Je symbolise toutes les choses pures et radiantes du monde. Je suis la déesse de l’oracle de Delphos avant qu’Apolo occupât son poste.
– Nous nous sommes mariés et nous eûmes deux enfants très jolies. – Dit Ceos.
- Salut, je suis Astera. Fille de Phebus et Ceos. Je suis la nuit étoilée.
- C’est-à-dire, tu es la déesse de la nuit étoilée.
- C’est ça. Zeus est tombé amoureux de moi. Nous avions eu une romance. Mais quand nous nous sommes séparés, il m’a converti en caille.
- Quel Caprice.
- Il est comme ça. Il faut le comprendre. Une de ces extravagances.
- Il est intéressant de le savoir…
- En tombant dans la mer, je me suis transformée en île, l’île Ortigia, qui signifie l’île des cailles…
- Je suis Leto. JE suis la nuit obscure. J’ai eu moi aussi un romance avec Zeus.
– Ah, si. Tu es la mère de Apolo et Arthémise.
- C’est ça. Mais Hera, l’épouse officielle de Zéus m’a poursuivi. J’ai du partir en courant. Mais j’étais aimée de tout le monde parce que j’étais gentille. On me vénérait spécialement à Thèbes.
- Je suis allée moi aussi à Thèbes !
- Tu vas.. te taire. Laisse moi finir.
- oups !
- Je suis Chronos. Je suis le plus petit. Je fais le temps.
- Quel temps fait-il?
- Clair en ce moment…
- Pas trop…
- En général je symbolise les minutes qui passent, les années et les siècles…
En ce moment arriva une autre femme. Et se présenta.
– Je suis Réa. Je suis le mouvement. On m’appelle aussi Cibeles.
- Sans blague ! A Madrid il existe une source qui porte ton nom.
- Parce qu’elle me représente moi, espèce de…
- Je suis Japeto. Le père de Promethée, Epimethée et Atalnte. J’ai beaucoup à voir avec la création du genre humain, regarde par ou ?
- Mais pas mal.
- Je m’appelle Crio
- Encore petit ?
- Non. Je suis la moralité. J’ai à voir avec les choses spirituelles. Je ne suis ni manche ni métrosexuel. Je suis plutôt un pansement. Mais bon. La morale est la morale.
- Mais en voyant ce qui va suivre dans l’histoire on ne t’écoute pas beaucoup.
- Tu as raison. Comme ma sœur Mnémesis, la mémoire. Ils en ont passé beaucoup d’elle.
- Thémis est plus écoutée. C’est la loi. Le droit naturel. – Disait CrioJe tente de désigner la loi et l’ordre pour tout le monde. Je convoque les assemblées des dieux. Et celle des hommes. J’ai l’habitude de présider les banquets.- Thémis se sentais orgueilleuse de sa mission.
- Mes enfants sont les heures. Les filles de Zeus aussi. – Disais Thémis.
- Moi aussi j’ai eu des enfants. Les muses. Zeus m’a dragué. Dit Mnemesis. La protectrice de la mémoire.
- Après les présentations, nous bavardâmes entre nous. Nous avion s demandé un gaspacho. Le serveur très étonné nous l’avait apporté. Elles ont beaucoup aimé.
- On en reprend un autre psicolabis.
- Je crois que oui
Tu me diras que c’est un embrouillamini, parce que comme il n’y avait pas de lumière tu pouvais trébucher. Mais je viens de te dire qu’il n’y avait rien. Comment vas-tu butter contre rien ? On ne peut pas. Je crois. Voyons si tu peux être plus attentif.
Mais “LE Néant “ s’ennuyait. Tout seul sans rien faire. Bref, il faisait rien. C’était trop répétitif. Ainsi un beau jour se pointa l’obscurité. Oui, comme ça.
- Le Néant vivait à l’intérieur du noir… j’ai dit.
- Le noir existait parce qu’il n’y avait rien. – Répondit mon ordinateur.
- Alors le néant n’était pas si seul. – Continuai-je.
- Non
- D’accord
- Ils étaient deux jeunes hommes
- Oui
- L’origine du monde était gay
- Peut-être
- Ça alors
Le Néant et Le Noir commencèrent à discuter. Le noir voulait changer les rideaux qui n’existaient pas. Le néant décida que la couleur ne lui plaisait pas. C’était l’heure de faire quelque chose de nouveau.
Commencèrent alors les reproches, les cris et les insultes. Ils parlèrent de divorce. Mais ils n’étaient pas mariés. Mais c’était bien un couple. Eh oui. Arrivèrent alors les avocats et là naquit quelque chose de nouveau: le chaos.
Le chaos arriva et envahit tout. Le chaos s’est installé ici. En tout. Il arriva avec sa collection d’araignées, avec son sauna portable, son chien pékinois et sa télécommande.
Vous pouvez vivre avec moi. Vous êtes un jeune homme te une jeune femme. Ce n’est guère la situation la plus idéale. Mais nous pouvons avoir du bon temps. – disait le chaos à ses deux amis dévissés.
- Va te faire voir. Dit le néant.
- Je vais te décorer avec deux médailles : Une pour idiot et une autre si jamais tu perds la première.
Le noir fut convaincant.
- Va te faire foutre. Tu es un vrai désastre
- Nous nous ouvrons.
Le noir et le néant s’exilèrent. Ou s’éparpillèrent. Le néant dans les têtes de certains humains. L’obscurité aussi dans certaines têtes.
Le chaos arriva. Quelque chose très connu par beaucoup. Surtout par certains ministères. Le chaos. Un pays après le passage d’un leader impérialiste.
- Cependant ceci ne pouvait pas durer trop longtemps. Tout en désordre. Et le chaos une nuit de gueule de bois qu’il ne put rien retrouver, même pas ses cigarettes, déduit qu’il lui fallait une mère pour lui organiser sa vie. Pour lui donner des coups ou le castrer. Et après quelques verres de trop, juste devant sa porte apparut la mère terre.
- Salut. Je m’appelle Gea.
- Et…?
- Plus de respect jeune homme!! Regarde dans quel état tu as mis tout. Tu es un désastre. Et tu ne t’es même pas marié. A ton âge. Quelle honte.
Et elle était là, entrain de tout nettoyer avec détergents et désinfectants et entrain d’ouvrir un plan de pension. Il y avait tellement de chose à faire.
Mais Gea, quand elle eut fini de tout mettre en ordre, de tout faire briller, d’investir en bourses et de s’acheter des chaussures et des sacs de marque pensa qu’il lui fallait encore quelque chose de plus.
Elle regarda le ciel et lui apparut quelque chose. Elle pensa que c’était seulement une tâche. Qui avait besoin d’une couche de peinture. Cependant elle vit quelque chose de différent. C’était immense. Bleu. Rempli de petites et grandes choses.
- Comme c’est curieux. J’ai pensé tu étais une tache.
- Ben non. Je suis le ciel. Je m’appelle Uranus. Je suis plus beau qu’un Saint Louis.
- Et tu n’as pas de grand-mère
- Toi non plus
- Je te dis.
- Tu veux m’épouser?
- Ben aujourd’hui je n’ai pas de plan. Ça se peut.
Ainsi on résume: Gea, la mère-terre, épousa Uranus, le ciel. De toutes les façons il n’y avaient qu’eux là. Et pour danser un tango il faut être deux. Quoique comme nous le verrons plus loin dans cette histoire on danse beaucoup de tangos à deux, trois, quatre et voire quatre cent. On danse des tangos, des valses, des boléros, du rock and roll et voire les muñeiras. Et s’il faut danser on danse. Au diable! Spécialement parlant de dieux. Menu paradoxe.
- Que se passa-t-il avec le chaos?- demanda mon ordinateur.
- Bon il s’est converti en un paquet de petits fragments minuscules qui se sont disséminés partout. Ils boivent, ils boivent ils boivent encore, les poissons des rivières, pour voir naître dieu…ah, non. Ça c’est autre chose. Sorry, comme disent les anglais.
Uranus était beau. Il était poète. Il écrivait sur tout ce qu’il possédait comme ornements, lunes, étoiles, météorites, trous noirs, martiens, nuages, isobares, anticyclones et tempêtes.
Géa, la terre s’occupait des choses plus proches. Elle était plus pragmatique. Mais de temps en temps ils coïncidaient. Au balcon. Dans la salle de bain. Dans la cuisine. Ils faisaient l’amour. Comme les dieux le Font. Tout simplement génial. Et Gea tombait enceinte. Plusieurs fois. Ils eurent beaucoup d’enfants. Alors ils se donnèrent des primes de natalité. Ils se les attribuaient eux-mêmes. N’oubliez pas qu’ils étaient les seuls.
Pense qu’il n’y avait pas de télé, e-mails, karaokes, vacances dans les Caraïbes. Il n’y avait qu’eux deux. Ils n’avaient même pas inventé ni le jeu de l’oie ni les jeux d’échec. C’est-à-dire, qu’est-ce qui avait à faire ? L’amour. Ou discuter. Ou les deux. Et ils faisaient l’amour.
Leurs nombreux enfants se divisèrent en trois classes :les géants, les cyclopes et les Titans. Ils étaient mignons. Surtout quand ils étaient petits. En grandissant ils changèrent un peu. Mais comme ils étaient des dieux, ils grandissaient très vite. Et ils étaient là, entrain de grandir.
Les géants n’étaient pas trop élégants. Comme son nom l’indique, ils avaient des corps gigantesques qui terminaient en forme de dragon. Ils étaient dotés d’une force terrible. Ils étaient très rebelles. Des êtres sauvages. De grossiers personnages.
Ils personnifiaient la force physique brute qui voulait s’approprier l’univers dépassant l’intelligence et la loi. Ils fumaient des joints, écoutaient de la musique style Heavy Metal et s’habillaient complètement de loques noires et portaient des piercings.
Durant des siècles ils restèrent tranquilles, dans leur truc, entre eux. Mais plus tard, quand tout était organisé que nous le verrons plus tard, ils changèrent.
Ils voulurent s’approprier le ciel dans une lutte nommée gigantomachie.
- Oui. C’est gonflant, les potes. Là-bas dans l’Olympe ils sont si « pénards ». On devraient les envahir.
- Ce sont des stupides
- Bon que faisons nous ?
- Nous les envahissons ?
Ils les envahirent mais ils furent. Ils restèrent comme ils étaient avant. Mais ils étaient heureux.
Ils vivent actuellement beaucoup sous des volcans et en enfer. Bouffant des hamburgers en regardant la télévision. Fumant et racontant des histoires.
Les cyclopes n’étaient guère mieux que les Géants. Mais ils bénéficiaient d’un avantage. Ils avaient un seul œil. Ainsi ils voyaient tout sur un seul angle. Et s’ils attrapaient la conjonctivite c’était moins spectaculaire.
Ils étaient eux aussi très grands. Ils étaient plutôt forgerons. Quoiqu’ils se servaient de cuillère en bois pour manger. De là le refrain « cuillère en bois même chez le forgeron. » Tu vois que tout vient de cette époque-là.
Souvent ils avaient comme penchant, construire des murailles et aussi paître.
Un jour, ils étaient là, entrain de surveiller les chèvres de papi Heidi et tout à coup ils s’ennuyaient et allaient construire des murs et des murailles. Toutes emmurées. N’est ce pas. Ça ne pourrait être autrement.
On dit que les plus connus étaient trois
- Salut, je suis Brontes.
- Je suis Esterotropes
- Et moi Arges
- On dirait « sesame street » dis-je.
- Je personifie le tonnerre
- Moi l’éclair
- Moi la foudre
- Je flippe…- J’ai dit à nouveau en voyant de tels personnages dans mon salon
- Je suis Piracmon et je fabrique les flèches…
- Les flèches de l’amour, de la chanson de Karina – j’ai interrompu. Mais le nouveau cyclope me regarda d’un œil pas trop aimable.
Non. Les flèches que Zeus utilisa pour n’importe quoi. Normalement pour punir. Puisqu’ils se trouvaient chez moi je les ai invités à manger des popcorns. Ils ne savaient pas ce que c’était. Mais ils ont aimé.
- Et vous vous sentez bien avec votre vie? Demandé-je.
- Bien sur que oui . c’est super. Nous avons l’habitude d’aider Hephesto. Dans son atelier de forgeron. Nous adorons faire des bricoles. Nous sommes de bons plombiers.
- Ben, j’ai un robinet qui coule.
- Je t’arrange ça tout de suite… - Piracmon se dirigea vers ma cuisine. Et n’a pas réparé le robinet. Il but l’eau de javel que je gardais. Je m’apprêtais à appeler une ambulance.
- Non. J’aime bien. Il a une petite saveur plutôt forte.
- Toi même …Que nous racontes-tu?
- Ben rien, on est bien. Nous avons notre atelier principal de forgerons à Etna.
- Cà alors ! assez original. Dans le volcan…
- Oui, oui…nous sommes toujours en chaleur
- Nous construisons des murailles pour de bon. Celles que nous construisons n’ont rien à voir avec la bave de dindon. Elles se nomment murailles cyclopéennes.
- Quelle puissance !
- Oui en effet.
- Mais Apolo a eu un contentieux avec nous.
- Et alors ? J’ai demandé
- Il a voulu nous exterminer pour venger son fils puisque nous lui avons donné la foudre avec laquelle le père des dieux tua Asclepio.
- La vous exagérez.
- Tu as raison. La vie est dure et injuste… Sonna alors mon téléphone portable.
Un SMS. Les titans voudraient me voir
- -Ah, alors rien. Nous nous faisons fumée. Bonne bourre.
Ils partirent de ma maison tranquillement. Et on s’est dit que l’on s’appellerait pour plus tard.
J’ai pris rendez-vous avec les titans sur le port de Sainte Marie. Dans une buvette face à la mer. J’en ai profité puisque je devais acheter des poissons frits à ma mère et nous nous sommes retrouvés sur la plage de Fuentebravia.
Ceux-là étaient plus normaux. Plus jolis. Ils avaient l’habitude de porter des habits de marque, jouer au golf, visiter les endroits à la mode, écouter de la musique de Mecano, Carpenters ou de Elton John.
Les plus importants étaient au nombre de douze
- Je m’appelle Océan. Je suis le père de toutes les rivières
- Comment « la mère de toutes les batailles » ? Demandé-je.
- Pa ça.
- Pardon.
- J’ai l’habitude d’être marrant. J’aime parcourir la terre. Suis toujours trempé.
- Tu vas finir avec un bon rhumatisme.
- J’adore les choses. Pour cela à l’intérieur de moi-même et autour de moi vivent de petits poissons, des petits bateaux de papier, quelques nymphes…
- Qu’as-tu l’habitude de faire ?
- J’aime découvrir. Creuser des sillons. Déborder. Revenir dans mon lit. M’abreuver moi-même. C’est que je suis salutaire.
- C’est bien. – En ce moment arriva une femme très élégante. Elle se présenta.
- Je suis Testis. La déesse de la mer. Je suis aussi très humide. Suis tombée amoureuse d’Océan.
- C’est que Testis es si sexy, sinueuse et sensuelle. Il était inévitable que tu ne la demande en mariage.
- Ah. Tu ne l’as pas séquestrée comme vous en avez la coutume entre vous.
- Non, rien de tout ça.- Testis répondit pendant qu’elle s’épongeait. Elle s’épongeait non pas avec une éponge. Sinon avec un matelas.
- Nous nous marions et nous eûmes beaucoup d’enfants.
- Super alors. – Alors arriva un jeune homme roulant une belle sportive. Portant des lunettes de soleil. Ressemblant a Brad Pitt. Copie conforme.
- Je m’appelle Hiperon. Je suis le dieu de la lumière. Je dois toujours porter des lunettes de soleil pour me protéger.
- Nous devrions nous protéger le reste. Parce que tu es entrain de nous éblouir avec toute cette lumière que tu projettes. Mets la petite si tu es gentille.
- D’accord. En dehors de tout ça, j’aime regarder. Je peux regarder partout. Je suis comme une super lanterne. Je connais par cœur tous les recoins. Il en existe de nombreux qui paieraient pour savoir ce que je sais. Je connais beaucoup de secrets.
- Un peu voyeur alors ?
- Peu être. – Alors s’amena une autre belle femme.
- Je suis Tea.
- Et ceci ressemble à la cabine des frères Marx…
- Je dis que je m’appelle Tea. Je symbolise la lumière. Ainsi je ne pourrais épouser personne d’autre qui ne soit mon chou Hiperon.
- C’es vrai mon petit bouton d’aléli. – Répondait son mari.
Je découvre beaucoup de secrets. Certains disent que je suis le commencement de la sagesse.
- Et pourquoi?
- Grâce à ma lumière et mes voyages je faisais reluire même des lieux secrets et cachés.
- On t’aime beaucoup ?
- Un paquet. Mon culte est très répondu. Spécialement sur l’île de Rhodes ou on organisaient d’importants jeux gymnastiques et des compétitions musicales. J’ai été très célèbre sur Rhodes…
- Ah, oui. La statue qu’on t’as érigé, le colosse de Rhodes, une des merveilles du monde.
- Tu sais beaucoup de choses.
- Ben oui
- Quels sont tes penchants?
Mon passe temps favori c’est parcourir la cave céleste à bord d’une voiture tirée par de merveilleux chevaux. A la fin de la journée je regagne mon palais avec de beaux jardins. Le jardin des hésphérides.
- Je suis Selène. La lune. Je me dois de reconnaître que je suis un peu cyclothymique. Je passe par différentes phases.
- En cela tu es un peu insupportable. – Disait Hélio.
- Mais arrête…
- Calmez-vous… - J’ai dit.
La fille était très belle déesse à la longue chevelure et au corps blanc. Elle portait toujours un joli diadème de foudre.
- Je sors de la mer à la tombée du jour. Je parcours le ciel en voiture tirée par des bœufs blancs.
- Quelle jouissance.
- C’est vrai. J’ai passé un temps super.
Alors apparu une autre belle jeune fille portant une robe longue et vaporeuse de couleur safran.
- Et toi ?
- Je suis la benjamine, Eos. Je suis l’aurore.
- Quand l’aurore étend son manteau et le firmament s’habille de bleu, il n’y a pas une étoile qui brille autant, que ces yeux que tu as toi… - J’ai dit.
- C’est une chanson, non ?
- Oui. Le Tuno a l’habitude de la chanter.
- Bon c’est bien. Tu es maintenant réalisée.
- Que fais-tu dans la vie ?
-Je me charge d’ouvrir les portes du ciel.
- Tu es portière?
– Un petit peu de s’il vous plaît… - Répondait la fille. J’ouvre es portes de son palais et je fais en sorte qu’il apparaisse une très jolie lumière rosée près de moi. Je suis la poire.
– Tu n’as pas dit que tu étais l’aurore ? – Ben oui. Quand j’ouvre la porte à Hélio les étoiles sortent pour se réfugier dans la nuit.
- Quelle phrase!
- C’est que je suis poète.
Ils arrivèrent encore plus. Tous, idéal de la mort. Cette buvette de la plage ressemblait la passerelle de Cibeles. Regarde toi aussi de façon mythologique.
- Je suis Ceos, le pôle céleste.
- Je suis phèbus. Je symbolise toutes les choses pures et radiantes du monde. Je suis la déesse de l’oracle de Delphos avant qu’Apolo occupât son poste.
– Nous nous sommes mariés et nous eûmes deux enfants très jolies. – Dit Ceos.
- Salut, je suis Astera. Fille de Phebus et Ceos. Je suis la nuit étoilée.
- C’est-à-dire, tu es la déesse de la nuit étoilée.
- C’est ça. Zeus est tombé amoureux de moi. Nous avions eu une romance. Mais quand nous nous sommes séparés, il m’a converti en caille.
- Quel Caprice.
- Il est comme ça. Il faut le comprendre. Une de ces extravagances.
- Il est intéressant de le savoir…
- En tombant dans la mer, je me suis transformée en île, l’île Ortigia, qui signifie l’île des cailles…
- Je suis Leto. JE suis la nuit obscure. J’ai eu moi aussi un romance avec Zeus.
– Ah, si. Tu es la mère de Apolo et Arthémise.
- C’est ça. Mais Hera, l’épouse officielle de Zéus m’a poursuivi. J’ai du partir en courant. Mais j’étais aimée de tout le monde parce que j’étais gentille. On me vénérait spécialement à Thèbes.
- Je suis allée moi aussi à Thèbes !
- Tu vas.. te taire. Laisse moi finir.
- oups !
- Je suis Chronos. Je suis le plus petit. Je fais le temps.
- Quel temps fait-il?
- Clair en ce moment…
- Pas trop…
- En général je symbolise les minutes qui passent, les années et les siècles…
En ce moment arriva une autre femme. Et se présenta.
– Je suis Réa. Je suis le mouvement. On m’appelle aussi Cibeles.
- Sans blague ! A Madrid il existe une source qui porte ton nom.
- Parce qu’elle me représente moi, espèce de…
- Je suis Japeto. Le père de Promethée, Epimethée et Atalnte. J’ai beaucoup à voir avec la création du genre humain, regarde par ou ?
- Mais pas mal.
- Je m’appelle Crio
- Encore petit ?
- Non. Je suis la moralité. J’ai à voir avec les choses spirituelles. Je ne suis ni manche ni métrosexuel. Je suis plutôt un pansement. Mais bon. La morale est la morale.
- Mais en voyant ce qui va suivre dans l’histoire on ne t’écoute pas beaucoup.
- Tu as raison. Comme ma sœur Mnémesis, la mémoire. Ils en ont passé beaucoup d’elle.
- Thémis est plus écoutée. C’est la loi. Le droit naturel. – Disait CrioJe tente de désigner la loi et l’ordre pour tout le monde. Je convoque les assemblées des dieux. Et celle des hommes. J’ai l’habitude de présider les banquets.- Thémis se sentais orgueilleuse de sa mission.
- Mes enfants sont les heures. Les filles de Zeus aussi. – Disais Thémis.
- Moi aussi j’ai eu des enfants. Les muses. Zeus m’a dragué. Dit Mnemesis. La protectrice de la mémoire.
- Après les présentations, nous bavardâmes entre nous. Nous avion s demandé un gaspacho. Le serveur très étonné nous l’avait apporté. Elles ont beaucoup aimé.
- On en reprend un autre psicolabis.
- Je crois que oui
2 comentarios:
Définitivement très amusant. C'était en fait pas mal d'avoir retrouvé l'Olympe sous un lit. voyez ce que vous pouvez nous retrouver pendant le grand ménage du printemps. Cherchez partout, sous un lit, dans un coin de ces souvenirs oubliés, dans l'univers des rêves perdus, entre les espoirs démodés, les illusions décolorées, les chimères trop lointaines...trouverez vous des graines vertes aux couleurs de lendemains radieux...pour eux...pour nous autres qui respirons...et qui veulons encore espérer et aspirer...
Cherchez et partagez avec nous vos retrouvailles...
MERCI
Publicar un comentario